Fatwa contre les intégristes de l'intégration!


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Le 25 janvier à 15h, avenue des Droits de l'homme


Lien d'édition secret: http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/anonymous-edit/188784:T2Y5_oGR7pbzFApcx6SKxdk2TkQ

Pourquoi l'affaire Charlie Hebdo rend cette manifestation plus urgente et pertinente que jamais? Parce que cette affaire démontre que prononcer le mot intégration, c'est ouvrir la boîte de Pandore. Parce que ceux qui sont dits "pas assez intégrés" savent pertinemment bien qu'ils ne le seront de toute façon jamais vraiment aux yeux de ceux qui ont le pouvoir de décréter qui est, et qui n'est pas, plus ou moins intégré. C'est ce pouvoir-là qui est la vraie cible de la manifestation. C'est ce pouvoir-là qui ne peut être neutralisé qu'en déconstruisant / invalidant / ridiculisant le concept d'intégration.

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Concept

in memoriamin Z.E.P.
ad vitam LA MIGRATION

«FATWA CONTRE LES INTÉGRISTES DE L'INTÉGRATION!»

EST UNE MANIFESTATION COUP DE BOULE SUR LE "I" DE POING EN GUISE D'ULTIMATUM À LA BIEN-PENSANCE DÉVASTATRICE qui récure tous les cerveaux à la grosse brosse de l'impératif d'intégration (moins pour soi et consorts que pour l'autre et sa progéniture, bien sûr).

Preuve que l'universalité supposée du bon sens intégrationniste est purement idéologique: personne ne s'offusque Outre-Manche que les instructions au public soient déclinées dans une quinzaine de langues au sein des hôpitaux publics.

Preuve que l'intégrationnisme ne résiste pas à l'épreuve du réel: les critères concrets d'intégration pondus par les autorités tombent vite dans l'absurde... et ne sont pas toujours satisfaits par les natifs, supposés intégrés d'office.

Preuve par 4 que l'intégrationnisme conduit sur des pavés de bonne intention tout droit à l'enfer:

1. Intégration est synonyme de dissolution*… voire d’extermination.

La preuve par Auschwitz:

que la parfaite intégration des juifs dans la société occidentale ne soit pas venue à bout de leur judéité, c'est cela même qui est (ressentie par les «intégristes de l'intégration» comme) intolérable. Le cœur de l’antisémitisme n’est pas ailleurs.
Illustration (islamophobique) récente: un musulman bien intégré est un musulman mort.

2. Exiger que s’intègrent des gens à qui ne sont pas reconnus concrètement les mêmes droits, c’est marcher sur la tête.

La preuve par l’apartheid:

L’ancien régime sud-africain et l’ANC avaient pour eux la cohérence: celui-là ne demandait pas aux noirs de s’intégrer et celui-ci ne militait pas pour trouver une place plus enviable dans le régime existant.
Illustration récente: système d'intégration rime avec ségrégation.

3. Dans les faits, l'impératif d'intégration ne s'impose − et indéfiniment, de surcroît! − qu'aux "coupables d'apparence non conforme".

La preuve par l’évasion (fiscale):

Devraient être condamnés au premier chef pour dés-intégration délibérée ceux qui s'auréolent d'"optimisation" pour massivement éluder l'impôt, ciment s'il en est de la cohérence, sinon de la cohésion, sociétale. D'autant que, bien souvent, ces délinquants en col blanc ne se gênent pas pour exiger par ailleurs des "coupables d'apparence non conforme" toujours davantage de preuves d'intégration**:

Illustration récente: suspicion permanente et intégration volontaire sont antinomiques.

4. Qui intègre bien stigmatise bien. On ne déploie de vastes plans d’intégration qu’une fois l’infâmant stigmate de l’extégration identifié avec componction.

La preuve par le handicap:

L’intégration, c’est tout juste bon pour les handicapés… quand ce n’est pas pour les femmes, les chômeurs, les seniors isolés, les pauvres, les obsessionnels compulsifs, les eurocrates, les harkis, les cancres, les djihadistes, les malades du syndrome Gilles de la Tourette, les Italiens… sans oublier Bernard Arnault, Jean-Marc Rouillan, Delphine Boël, Elisabetta Maria Rosboch von Wolkenstein, Imoh Ezekiel, Dan Gagnon, Ahmad Samir Hamdard, Edward Snowden, Arnold Schwarzenegger, Leonarda Dibrani et Roy Mac Coinnich.

En d'autres termes (1):
Entre invalider le concept d’intégration et combattre les situations type apartheid qui pullulent dans la société occidentale soi-disant intégrationniste ou hospitalière (un exemple entre mille), il ne faut pas choisir: c’est la même chose!

En d'autres termes (2):
Entre les exigences d’intégration et d’égalité devant le droit (et le hors-droit), en revanche, il faut choisir.
Entre exclure des personnes atypiques, aberrantes ou irrégulières et dénoncer des situations type apartheid, il faut choisir.
Entre ce cercle monstrueux:

et cette asymptote utopique:

En d'autres termes (3):

L'intégration, c'est du racisme.

En d'autres termes (4):

Entre la droite mollassonne ou fascisante et la gauche véritable,
y a pas photo.

En d'autres termes (5):

Que l'intégration, même soi-disant "réussie", ne fait que déplacer le problème, les Turcs, eux, au moins, l'ont bien compris
… ce que tous les geeks avaient, eux aussi, compris depuis longtemps: intégrer, c’est l’inverse de créer un lien. Embedder ou linker, il faut choisir!

notes de bas de page:
* Cfr La Rumeur, Plus que ça à faire, minute 3 et 12 secondes
** Un livre récent et intéressant sur la question: Sociologie des élites délinquantes

ARGUMENTS


"Nous sommes tous des Roms inintégrables!" ou Bannissons l'usage mélioratif du mot nomade!

La position « décalée » du Collectif MANIFESTEMENT reformule symboliquement la question comme elle aurait toujours dû l’être. Ahmed Ahkim, directeur du Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms en Wallonie »

Les juifs, au moins, ils avaient de l’argent, souvent. Les musulmans, au moins, ils ont du pétrole, parfois. Les Roms, eux, n’auront jamais que leur exécrable réputation.

Pour remercier les Roms

  • d'incarner la résistance têtue au rêve totalitaire (ou alter-bobo)
  • de leur brutale (ou lente) intégration,
  • d'y opposer une fin de non-recevoir en forme de non-lieu (c'est-à-dire lieu trop mobile),

   

pour remercier les Roms

  • de nous inspirer, expliquer et édifier en existant au péril de leur intégrité,
  • de démentir les concepts les mieux ancrés dans nos rassurantes consciences sédentaires,   

   

et parce que c'est surtout le nomadisme qui heurte les gens, nous nous engageons - tant que les Roms seront traités comme ils le sont- à extirper de notre vocabulaire les mots nomade et nomadisme dans leur acception positive, tendance et valorisante, tels qu'ils envahissent, au nom du bon goût auréolé de l'air du temps le plus hype, la vitrine, les sous-titres, les attendus, les justifications (quand ce n'est pas la pensée même) de tout ce qui compte aujourd'hui dans les sphères les plus variées du pouvoir - fût-il commercial, artistique     ou philosophique -, de conspuer en chambre tout ce qui s'apparente à de conservateurs penchants pour quelque archaïque immobilité anté-deleuzienne*.

EXEMPLES EN VRAC:

* Les deleuziens faussaires (pléonasme et oxymore), bien trop heureux de faire du label "Deleuze" un argument de vente, seraient bien inspirés, par simple décence envers les Roms et vu l'usage qu'ils font du concept, de rebaptiser la nomadologie, créée par leur idole, tsiganologie ou romanichellologie.**

** D'autant que leur mépris suffisant pour les anté-deleuziens attardés est... totalement anti-deleuzien.


De l'inanité des critères concrets d'intégration

Rien de tel que l'inanité des critères concrets d'intégration pour démontrer l'absurdité théorique du concept d'intégration. (page en construction )


De l'intégré intact au désintégré intègre


ADDENDUM à la Déclaration universelle des droits de l'homme

Article 31.

  1. Toute personne a le droit de refuser de prendre part à une activité (ou de s'incrire dans un programme) visant de fait ou exprès à son intégration dans la société où il séjourne.
  2. Aucune peine ne peut être infligée à une personne faisant obstacle à son intégration, rendant publique sa volonté de non intégration, manifestant son plaisir de ne pas être intégrée ou incitant autrui à l'imiter.
  3. Sous aucun prétexte, fût-il de crise ou de guerre, l'intégration ne peut figurer au nombre des "devoirs" que l'individu a "envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible" (Article 29, alinéa 1).

Exemple de fâcheuses mécompréhensions du concept de désintégration: un anorexiste politique

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Exemple d'heureuse compréhension du paradoxe de l'intégration: la prison ouverte

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Hymne

Ne m’intègre pas

(sur l’air bien connu de la chanson de Jacques Brel)

Ne m’intègre pas

I’ faut rien lâcher

Rien n’peut s´oublier

Qu’à trop s’intégrer

On risque vraiment

D’être confondu

A ces gens perdus

Et savoir comment

Oublier sa peur

D’être comme toi

Demander pourquoi

Changer de couleur

Ne m’intègre pas

Ne t’intègre pas

Ne l’intègre pas

Ne t’intègre pas

Moi je t´accept’rai

Sans un pédigrée

Intégré ou pas:

C’est un faux combat

Nous sommes tous des nègres

Personne n’est conforme

Personne n’est intègre

Tout l’monde est hors norme

Et je f’rai la preuve

Que même les nantis

Savent des manœuvres

Pour être à l’abri

Ne m’intègre pas

Ne t’intègre pas

Ne l’intègre pas

Ne m’intègre pas

Ne m’intègre pas

Je t´inventerai

Des mots insensés

Tu n’comprendras pas

Quand je parlerai

De ces contrées-là

Qui ont vu cent fois

Leurs mœurs fusionner

Je te raconterai

L´histoire de ce gars

Mort de n´avoir pas

Pu se rebeller

Ne m’intègre pas

Ne t’intègre pas

Ne l’intègre pas

Ne t’intègre pas

On a vu ces cons

Rallumer le feu

De l´inquisition

Chère à nos aïeux

Il est, paraît-il,

Des pays tranquilles

Où on t’ fout la paix

Te ferme pas le clapet

Où personne n’espère

Que tous se ressemblent

Où rien ne se perd

Où personne ne tremble

Ne m’intègre pas

Ne t’intègre pas

Ne l’intègre pas

Ne m’intègre pas

Ne m’intègre pas

Je n´vais pas céder

Je n´vais pas me fondre

Je n’me cacherai pas

Pour mieux apparaître

Tel que censé être

Pour être conforme

Ne pas détonner

Laisse-moi exister

Fous-moi juste la paix

Je n’ t’ai rien demandé

Chacun son délire

Je ne m’intègre pas

Je ne t’intègre pas

Je ne l’intègre pas

Tu ne m'intègres pas



SLOGANS

Un vrai artiste est un artiste de trop.

Que l’artiste qui ne se sent pas de trop se jette la première pierre ! (il changera vite d’avis)

Cette pléThore d’aRtistes inflige un camOuflet aux adePtes de la pantoufle !

Et l’art de ne rien faire, y avez-vous songé ? À l’ère de la mondialisation, avoir du génie n’est plus une excuse pour faire de l’art !

Artistes ! Ne comptez pas sur Darwin : procédez à votre propre sélection artificielle ! Beaucoup d’appelés, Trop d’élus !

La quadrature du cercle Le verbe assister est de gauche mais le nom assisté est de droite.

Dans corporatisme, il n’y a pas art... mais rat !

Manifester contre les artistes pullulants, c’est poursuivre la grève de la fin de l’art par d’autres moyens !

L’art ne dérange plus. Est-ce une excuse pour rentrer dans le rang, c’est-à-dire grossir les rangs des mécontents? ÉVIDEMMENT!

- La volonté d’être scandaleux se mord obligatoirement la queue.

- Ça en dit long sur le désir qui la sous-tend!

L’ART POUR TOUS, C’EST L’ARISTOCRATIE À LA CARTE !

Cracher dans la soupe ? Pourquoi pas ? Pourvu que ça lui donne du goût...

Au pire, la manifestation dégénèrera en une authentique fête désintéressée !

« Trop d’artistes ! c’est le cri de détresse de la critique, inquiète de l’extraordinaire fécondité de l’époque. » in F. Benoît, l’Art français sous la Révolution et l’Empire. Genève, 1897, p.243.

Au XIXe siècle, c’est l’invention de la peinture en tube qui a fait exploser le nombre de peintres. Au XXIe siècle, c’est... les allocations de chômage ! « TOUT EST ART ! » ET L’ART DE SE TAIRE ?

- Quelque part, si la manifestation devait avoir lieu, ça devrait être sans la bénédiction de la commune, de la police, de respectables institutions culturelles, de...

- Je t’interromps. La manifestation aura précisément lieu quelque part : place Van Meenen!

Jusqu’où pousser l’impunité de l’art ? Jusque dans ses derniers retranchements ! La marginalité est la posture artistique par excellence. L’imposture est ailleurs. Le statut de l’artiste, c’est l’art inscrit dans la loi. Mais la fatalité se décrète-t-elle ?

La manifestation sera un modèle d’entreprise transgressive si elle ne devient pas prétexte à... s’éclater, braver le froid, sortir les enfants, tuer l’ennui le dimanche en hiver, se retrouver entre soi, dire qu’on en a été, exhiber sa créativité, satisfaire sa curiosité, se faire de nouveaux amis, un chouette souvenir, voire une nouvelle ligne dans le cv. Donc elle n’aura pas lieu. Ouf!

À quand un lobby des fonctionnaires de la subversion subsidiée ? Mais un lobby décalé, impertinent, subversif, bref : « artistique », s’il vous plaît !

- L’art est élitiste par définition !

- Choisissez une moins haute définition !

« Et la Muse, elle est syndiquée au moins ? »

Si la démocratie n’était pas devenue une religion, l’art ne connaîtrait pas une crise des vocations... surnuméraires !

DANS « Y A TROP D’ARTISTES ! », L’ESSENTIEL, C’EST LES GUILLEMETS. Ceci n’est pas une manifestation... puisque c’est une performance !

- Profession : artiste.

- Et ta soeur ?

- Idem.

L’artiste qui défile en hurlant : « Y a trop d’artistes ! » ne se défile pas au moment critique.

- Au fond, c’est une manifestation sans illusion.

- Sauf celle-là.

- Concevoir, créer et peaufiner le site

www.tropdartistes.be n’aurait pas suffi ?

- Peut-être.

Toute manifestation est-elle performative ? CONCRÈTEMENT : suffit-il de hurler « Y a trop d’artistes ! » pour que ce soit le cas ? On peut rêver... L’artiste se savait secrètement nécessaire... et voilà qu’on le décrète tout d’un coup utile, c’est-à-dire socialement rentable ! On va se laisser faire ?

Et quand le mot « artiste » sera péjoratif, on feindra la stupeur?

1 performance + 1 manifestation = 1 performanif !

Le trop-plein d’artistes est une forme d’obésité typiquement occidentale Manifestement, il y a trop d’artistes... Eh bien, mani...festoyons ! Avoir trouvé un lieu pour une MANIFESTATION utopique, voilà la PERFORMANCE !

Oui ! la question du « trop » est forcément politique !

« Le droit de manifester et le devoir... d’être artiste ? » Et puis quoi encore ? Après la journée sans voiture (18 septembre), la journée sans tabac (31 mai), la journée sans achat (26 novembre), la journée sans télé (4 décembre), la journée sans microbe (16 janvier), la journée sans que + subjonctif (17 juillet), la journée sans artiste (22 janvier) !

Si manifester servait à quelque chose, l’accès à l’art aurait été verrouillé depuis longtemps. Donc... ? Ne pleurnichons pas ! De tout temps, les artistes et l’État ont fait bon ménage à trois... Exiger un statut de l’artiste, est-ce le remède ou le symptôme ?

La locution « Trop, c’est trop ! » remonte à 1678 ! C’est dire !

Si « Y a trop d’artistes ! » était une entreprise de séduction, qui en serait la victime ? « Cet artiste ? Il est vraiment trop... » (sans commentaire)

- Vous manifestez sans conspuer la ministre de tutelle ?

- Nous ne performons sous la tutelle de personne. Nuance !

« Y A TROP D’ARTISTES ! » OU « Y A TROP DE GENS ! » ? À partir de combien de mots une manifestation devient-elle littéraire ?

Manifester, c’est assouvir publiquement une pulsion autobiographique Le principe d’art, chimère entre toutes Tout artiste plongé durablement dans un liquide propice subit une poussée virtuelle préventive, dirigée de haut en bas, égale (voire supérieure) au vide du fluide déplacé (ou non) et appliquée d’office au centre de gravité de son art. « Y a trop d’artistes ! » ® est une marque déposée délicatement sur la table de nuit d’un insomniaque hilare

L’art n’est pas un long flux tranquille. Or l’essentiel procède du superflu. Donc tout artiste est redondant.

Devenir artiste ? Vous n’y pensez pas.

SI LES ARTISTES ÉTAIENT DES TRAVAILLEURS COMME LES AUTRES, ÇA FERAIT LONGTEMPS QU’ILS SERAIENT PARTIS EN GRÈVE !

La surabondance des artistes démontre l’impasse de la démocratie.

Moins d’artistes vaut mieux que d’eux tu l’auras dans l’os par-dessus le marché !

L’art touche à sa propre limite au beau milieu de la manifestation !

Superfétatoire remonte au verbe superfetare, formé du latin classique super « par-dessus » et du latin impérial fetare « féconder », « faire des petits », dérivé de fetus « grossesse », « ponte », « portée ». La superfétation désigne donc la fécondation de deux ovules, s’opérant en deux coïts dans des périodes d’ovulation différentes.

Vous connaissez un artiste ? Perdez connaissance !

Faites l’amour ! Pas de l’art !

Foin du statut ! Un numerus clausus ! Un tirage au sort !

De la postérité la croupe est pleine !

TROP D’ART ! TROP TARD ! LA SOLUTION : Faire d’un piquet de grève... une installation artistique !

Trop d’artistes tuent pas assez d’artistes ! Faites l’intéressant, le nébuleux, le guignol, l’autiste, le délicat, le profond, le fantasque, l’inspiré, l’original, l’héroïque, l’abscons, la pute, le bohême, l’insouciant, le précurseur, l’insupportable, l’imprévisible, l’insondable, le tourmenté, l’iconoclaste, l’extravagant, l’ultra-sensible, le provocateur, l’insoumis, l’incompris, l’imbécile, l’invendable... mais Surtout pas l’artiste!

Dans le doute, abstenez-vous ! Dans la certitude, interrogez-vous ! Dans le décor, volatilisez-vous !

« Tout le monde est artiste. » Au secours !

L’art sent le bouchon... Tout s’embouteille... Même la cohorte des artistes ivres de soi...

Trop, c’est pas encore... assez ! PROFUSION I. Abondance, ampleur, débauche, débordement, démesure, encombrement, excès, flot, foison, foisonnement, foule, largesse, libé-ralité, luxe, luxuriance, masse, multiplicité, orgie, prodigalité, pullulement, superflu, superfluité, surabondance. II. Loc. À profusion : à foison, à gogo (fam.), en pagaille (fam.), à vomir (péj.). Dictionnaire des synonymes, p.548-549.

Plus d’artistes ou plus d’artistes ? Ça revient au même ! Au croisement de l’art la loi des grands nombres emboutit l’aile de la gravité.

Artiste rime avec kyste !

Les droits de l’art ignorent le devoir des hommes. « Y a trop d’artistes ! » Litote, hyperbole ou antiphrase ?

Artiste cherche modèles de solution de repli sur soi.

Trop et troupeau sont étymologiquement apparentés !

Un artiste sommeille en vous ? Continuez à le rêver ! L’art, ça tue pas... mais l’art sature !

De la baignoire de l’art le trop-plein est bouché !

Toutes les 3,81 secondes, quelque part dans le monde, quelqu’un se découvre artiste... En art comme en plein soleil l’excès nuit. Pour plus de détails, voir : L’Élite artiste. Excellence et singularité en régime démocratique, par Nathalie Heinich. Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 2005.

Si l’art était un passe-temps, la vie serait éternelle. L’art ne peut pas accueillir tous les artistes du monde !

Trop est-il un adverbe vraiment anonyme ?

Le droit d’être artiste ou le devoir de faire des chefs-d’œuvre ?

« Y a trop d’artistes ! » est un exercice d’ insanité post-démocratique. Pourquoi la Communauté française de Belgique, en charge de la culture pour les francophones de Belgique, a-t-elle soutenu financièrement la délocalisation en France de la manifestation « Y a trop d’artistes ! » Parce qu’elle veut faire des économies, pardi ! L’indigestion menace depuis que l’art est mis à toutes les sauces!

Le but de l’art est de créer des inégalités.

V.B. Chklovski (1893-1984)

« Bientôt, il y aura de plus en plus d’artistes et de moins en moins d’hommes. »

Guy Debord, cité par Marc Voiry sur les marseillaises ondes de Radio Grenouille.

AVIS AUX PANTOUFLARDS DE L’ART : Les pieds dans le plat sont toujours nus !

La seule des 140 galeries estampillées « art contemporain »  à soutenir la performance sous forme de manifestation « Y a trop d’artistes ! » : Galerie « Les Contemporains » - + - 0 - galerielescontemporains (arobase) skynet.be  18, rue de la Croix, 1050 Bruxelles

Les artistes qui se savent en trop se rêvaient exaspérants... La dernière histoire belge Depuis que l’État pousse sa peur d’être en retard sur l’art jusqu’à soutenir, financer, voire organiser sa propre contestation, le désir inavouable de l’artiste d’être « récupéré » laisse la place à la peur d’être le dindon de sa propre farce ! EXEMPLE : Et si, en subsidiant la délocalisation en France de la manifestation-performance « Y a trop d’artistes ! » du Collectif MANIFESTEMENT, la Communauté française de Belgique, en charge de la culture, ne sciait pas la branche sur laquelle elle est assise mais celle sur laquelle elle a assis le Collectif en lui accordant son subside ? Ceux qui sont plus égaux que d’autres ne sont pas moins en trop que les autres !

On est tous en trop devant la loi de l’art

En anglais, « manifester » se dit to demonstrate. Qu’ il « Y a trop d’artistes ! » est donc démontré !

Depuis que l’art embauche,... c’est une débauche... d’artistes qui concourt à l’orgie culturelle contemporaine !

LE PROBLÈME DE L’OEUF ET DE LA POULE : L’art n’est plus une pathologie personnelle fonctionnant comme antidote à la vie pour des marginaux indécrottables. ET L’art dégage de plus en plus une atmosphère de « Unité soins palliatifs : journée porte ouverte ! »

La joie est le moment où l’art s’invite dans la manifestation Artistes, rejoignez-nous : On n’est jamais trop nombreux... pour montrer qu’on l’est !

SALMIGONDI