Pour le rattachement de la Belgique au Congo


Manifeste du retour au bercail



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Le 21 janvier 2007, départ place Loix, à 15h


Lien d'édition secret: http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/anonymous-edit/188783:pKUlW1yP3XaMAuKdLQFY0sg_CTI

Concept

Un exercice intime de désenvoûtement réciproque en 17 questions-réponses

Bercail. n.m., du latin berbex, « brebis » : bétail, bergerie, puis foyer.

Si le Congo est la mère patrie et la Belgique, l’enfant prodigue, qui est le père fouettard ?

L’ironie du sort, évidemment !

1. Pourquoi rattacher la Belgique au Congo?

Parce que l’intensification des tensions communautaires en Belgique a subi un coup d’accélérateur à l’époque de la décolonisation : troublante coïncidence !

Parce que, pour éviter l’implosion de ces deux pays aux destins indissociablement liés, aux points communs innombrables et aux problèmes internes (et notamment linguistiques) inextricables, tout aura bientôt été essayé… sauf le rattachement de la Belgique au Congo !

Parce que la Belgique n’a jamais été indépendante du Congo. Et cette reconnaissance est l’occasion d’une renaissance, de tourner la page sans la déchirer… qui se déchire déjà dans un cri muet d’impuissance.

Parce que le Congo, mère de la Belgique, offre aussi la tétée à l’UE et aux USA, au sein desquels la Belgique se nourrit goulûment, tant et si bien que la Belgique est la fille des enfants de sa mère congolaise… et quand l’inceste est consommé depuis belle lurette, il n’est plus temps de faire les mijaurées identitaires !

Mais entendons-nous bien. Un rattachement n’est pas une fusion, un jumelage ou une réunification entre partenaires négociant sur un pied d’égalité. On n’organise pas d’émouvantes retrouvailles, ne s’attend à aucune scène d’effusions, n’espère pas même le début d’une réconciliation. Le rattachement consacre une relation déséquilibrée, asymétrique, presque à sens unique, puisqu’il s’agit, en l’occurrence, d’une annexion subie (du point de vue congolais) et d’un envahissement volontaire (du point de vue belge).

D’ailleurs, rien n’est jamais réciproque. Ici, tout est exorcisme.

2. Quel intérêt la Belgique aurait-elle à se rattacher au Congo?

Deux exemples parmi beaucoup d’autres.

En tant que première langue du nouveau pays, le lingala deviendra la langue de communication naturelle entre néerlandophones et francophones de l’ancienne Belgique. Le problème de l’intégration des étrangers ou des Belges d’origine étrangère se dissoudra dans le problème de l’intégration des Congolais d’origine belge. Toute l’ancienne Belgique sera promue TOMAF (« Territoire d’outre-mer à facilités »).

Le Rattachement de la Belgique au Congo fera des Belges des immigrés. Il n’y aura donc plus que des immigrés dans l’actuelle Belgique. On ne pourra les distinguer des autres, le concept d’« immigré de souche » étant impensable. Et si nous sommes tous des immigrés, la question de l’intégration ne se pose plus. Conclusion : le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est la Révolution…sans une tache de sang !

Les possibilités de synergies économiques et sociales ne sont pas moins nombreuses.

3. Les Congolais pourraient voir les choses d’un autre œil, non?

La manifestation ne présume pas de leur enthousiasme. Vont-il ravaler la Belgique toute crue, faire la fine bouche ou opposer une fin de non-recevoir? On espère secrètement une contre-manifestation… mais on ne poussera pas le vice jusqu’à l’organiser nous-mêmes!

La manifestation ne présume pas de leur enthousiasme. Vont-il ravaler la Belgique toute crue, faire la fine bouche ou opposer une fin de non-recevoir ? On espère secrètement une contre-manifestation… mais on ne poussera pas le vice jusqu’à l’organiser nous-mêmes!

4. Pourquoi renverser l’Histoire?

Rien de tel que de renverser la tête de l’Histoire pour voir où elle a mis et mettra sans doute les pieds.

Imaginer que la Belgique est une ancienne colonie du Congo, qu’elle s’en est émancipée le 21 mai 1960 et qu’elle descend dans la rue le 21 janvier 2007 afin de s’y rattacher, permet de revisiter l’Histoire autrement. Par exemple, en donnant la parole aux Congolais qui ne voulaient pas de l’Indépendance et aux Belges que la colonisation révoltait, ou en ressortant les photos, les textes, les images de l’époque pour les voir avec des lunettes déformées, délirantes, renversées : la pirouette peut s’avérer éclairante.

Il s’agit moins de « se mettre dans la peau de l’autre » que de changer sa propre peau : un exercice de politique fiction permet d’éviter bien de stériles frictions !

Et certaines choses peuvent être dites plus facilement dans le cadre du Rattachement de la Belgique au Congo quand dans celui du Ministère de la Coopération : les jeux (d’inversion) de rôles sont toujours instructifs.

5. Pourquoi aujourd’hui, alors que les tensions internes sont maximales?

Parce qu’il n’y a pas de bon moment pour un projet utopique. Tout ce qui est absurde, dérisoire et vain ne peut souffrir d’attendre. Un désir non pressant est mou, flasque, vague.

Parce qu’il n’est jamais trop tôt pour briser les tabous de l’Histoire des relations belgo-congolaises, faire grincer les dents de la mémoire,

Parce que le rattachement est déjà en cours : on ne compte plus les prêtres congolais officiant en Wallonie et à Bruxelles (les missionnaires ont toujours été les pionniers des annexions territoriales), le quartier Matongé grignote chaque jour un peu plus Bruxelles, et il se dit que Immo Congo va racheter Immo Belgo…

6. Pourquoi jouer avec les mots, les morts, les dissensions, les rancœurs, les bons souvenirs?

Parce que les règles du jeu sont bien définies par ailleurs. Et, depuis que l’homme est politique, le jeu est l’enfance de l’art de remettre le compteur des pouvoirs à zéro, la dictature des rôles à plus tard et les images toutes faites à leur place. Parce qu’un jeu avoué est à moitié sérieux et à moitié très sérieux. Parce que jouer est thérapeutique, et que la réalité, qu’elle soit congolaise ou belge, a de quoi rendre malade.

7. Qui êtes-vous et qui voulez-vous que nous soyons?

Nous sommes ce que nous croyons que vous êtes… Non, sérieusement, on est comme est, il y a pas mal d’artistes à la base mais il ne faut pas tous les piquer, les autres non plus d’ailleurs, même si ça ferait du bien à certains. Bref, tout le monde est bienvenu, le travail ne manque pas, et on accepte, encourage voire reprend toute initiative, sans distinction de race, d’origine ou de chapelle, pourvu qu’elle soit bonne (l’initiative!). Et il n’y a jamais trop de bonnes idées.

8. La manifestation n’est-elle pas suspecte d’exotisme post-néo-colonialiste sous couvert de performance pour artistes contemporains?

Tout sera mis en œuvre d’art pour ne pas tomber trop lourdement dans l’inévitable panneau…mais la vigilance a ses limites que la raison connaît bien depuis que la mauvaise conscience est humaine, c’est-à-dire depuis que la conscience humaine est malheureuse.

9. Pourquoi une manifestation et non un mouvement, un parti politique, une internationale ou… une bombe à fragmentation?

Parce qu’on pense déjà à la manifestation de l’année prochaine. Mais on refile le 22 janvier la patate chaude à qui veut poursuivre le combat!

10. La manifestation s’inscrit-elle dans le mouvement altermondialiste?

Non, l’hypothèse de travail du Rattachement de la Belgique au Congo n’est pas qu’un autre monde est possible. Il parie au contraire sur la ressemblance effrayante entre l’autre et le même. En tout cas, les altermondialsites que compte le Collectif ne s’en vantent pas.

11. La manifestation est-elle politiquement correcte?

Non. N’est censuré que ce qui déborde le thème de la manifestation. À l’intérieur, tout est permis tant que rien n’est gratuit. Ce qui risque d’être mal compris, perçu, interprété, reçu, ressenti ou vécu, peut également être « bien tapé ! ». Il s’agit seulement de faire mouche, quand bien même certaines mouches peuvent agacer le crâne de ceux sur qui elles atterrissent. Pour plus de détails, je vous renvoie à la Charte du Collectif MANIFESTEMENT.

12. La manifestation s’inscrit-elle dans le sillage du docu-fiction du 13 décembre 2006 de la RTBF?

Non. Cette géniale émission était une fiction et elle partait d’un aveu d’échec, du constat d’une faillite, d’une démission de l’imagination. Le Rattachement de la Belgique au Congo est au contraire la solution. Et une réalité qui progresse chaque jour davantage dans les esprits… Plus fondamentalement, le Rattachement prend le contre-pied du réflexe primitif d’autodéfense du séparatisme... S’en sortir en se perdant dans plus grand que soi : voilà la nouvelle spontanéité!

13. En quoi cette performance sous forme de manifestation – une œuvre d’art collective, en somme ! – n’est-elle pas une « vraie » manifestation ?

En rien. En catastrophe. En désespoir de causes perdues d’avance dans un énorme éclat de rire pour ne pas les oublier.

14. Comment peut-on aborder des sujets si graves avant tant de bonne humeur?

La légèreté est une affaire trop sérieuse pour la cheviller au corps des dépressifs qui refusent de se faire traiter. Aux désœuvrés laissons la grossièreté de la gravité.

15. Pourquoi personne n’avait encore pensé à rattacher la Belgique au Congo?

Demandez-le-vous !

16. C’est tout?

Le reste est la cerise sur le cadeau de la manifestation, que l’on déguste au moment de la dislocation, lorsque, épuisés, aphones, incrédules, on se regarde le sourire aux lèvres en se demandant ce qui nous a pris…

17. Même s’il pleut?

On compte, la veille au soir, rattacher également tous les nuages de Magritte à la région des Grands Lacs.

ARGUMENTS

Prologue

Derrière ce mot d’ordre improbable et provocateur – qui met la tête de l’histoire à l’envers pour mieux comprendre où elle met les pieds – se cache bien sûr la volonté de pointer, d’un doigt amusé, abasourdi ou tremblant, la lente déliquescence de la Belgique et du Congo (toutes proportions gardées) et l’inextricable complexité de l’histoire encore largement taboue de la relation entre les deux pays.

Derrière ce mot d’ordre improbable et provocateur – qui met la tête de l’histoire à l’envers pour mieux comprendre où elle met les pieds – se cache bien sûr la volonté de pointer, d’un doigt amusé, abasourdi ou tremblant, la lente déliquescence de la Belgique et du Congo (toutes proportions gardées) et l’inextricable complexité de l’histoire encore largement taboue de la relation entre les deux pays. Et n’est-il pas amusant de constater que la décolonisation et l’intensification de la tension communautaire en Belgique sont plus ou moins contemporaines ?

Loin de toute forme de nostalgie unioniste ou pseudo-post-coloniale, il s’agit donc une nouvelle fois de descendre dans la rue en s’amusant sans oublier de réfléchir à l’absence troublante de réponse à laquelle renvoient toujours les vraies questions…Laurent d'Ursel

Il est évident qu’entre le Congo et la Belgique, il existe une longue histoire « à suivre ». Et comme toutes ces histoires à succès, le décor une fois planté, il a fallu un casting d’enfer puis, un début, des péripéties, des rebondissements nombreux avec son cortège d’émotions, de volte-face, de trahisons, de meurtres aussi. L’amour ? Inclus, bien évidement, saupoudré à gauche et à droite pour attendrir les plus sentimentaux. Entre le Congo et la Belgique, au début, il y eut un attachement brutal suivi d’un détachement traumatique. L’histoire aurait pu se terminer là, mais dans le subconscient des protagonistes, la saga avait fait son œuvre et allait les marquer durablement.

Tout naturellement, certains ont voulu toucher la réalité de ce qu’il en était de la Belgique après bientôt cinquante ans de séparation d’avec la mère nourricière. Comment s’en tirait-elle ? Etait-elle plus heureuse ? Le Congo, quant à lui, venait de connaître une nouvelle jeunesse avec des élections s’étant déroulées dans la douleur, certes, mais avec le succès que l’on sait malgré le scepticisme ambiant. Le regard des membres du Collectif s’est tourné vers l’Afrique équatoriale. Des souvenirs ont resurgi, une certaine nostalgie, niée depuis si longtemps, a commencé à s’affirmer et une certitude a vu le jour. Jamais ces deux pays n’auraient dû se quitter comme ils l’ont fait. Toutes ces années passées à remuer des griefs, à ruminer des regrets et des remords. Quelle en fut la réelle utilité ?

Des rêveurs et des insensés se sont alors mobilisés et ont tiré la conclusion que cette morosité qui sourd de partout dans le pays, due aux fermetures d’entreprises, aux compromissions de la classe politique, au séparatisme latent, que cette déliquescence, pour une large part, était le fait de la séparation d’avec le Congo, qui nous avait allaités, jadis, pendant longtemps. Une vie loin de la mère nourricière ne pouvait se vivre dans la plénitude. Des femmes et des hommes ont alors eu un sursaut et ont pensé au projet fou d’un rattachement avec le Congo.

Au temps de l’attachement, la Belgique était radieuse. Elle était prospère. Les Flamands et les Wallons étaient encore Belges en ce temps-là. La fratrie se serait-elle disloquée à cause justement de l’absence de la mère ? En tout cas, la chose constitue un des nombreux traumatismes subis, à cause de ce détachement accompli de façon si imparfaite.

C’est vrai que certains trouveront la démarche suspecte, voire intéressée. Il n’en est pourtant rien. Il s’agit tout simplement de l’enfant prodigue qui se souvient, après presque cinquante ans, de la chaleur du foyer abandonné. Il s’agit du rejeton qui comprend qu’il est encore temps de rattraper le temps perdu. En venir enfin à toutes ces choses que l’on n’aurait pu se dire et qu’on ne s’est jamais dites. A tous ces instants volés qui peuvent encore être vécus si chacun y met du sien. Avec plus de dialogue, de compréhension mutuelle, une bonne dose de pardon, un rattachement est certainement possible. A travers la recherche de nos points communs, des richesses que constituent nos différences, le Collectif aspire à ce que les choses se passent un peu mieux qu’auparavant. Pour ce faire, une marche de revendication et des évènements sont organisés. Devant la face du monde, le Collectif « Pour le rattachement de la Belgique au Congo » exige auprès de qui voudra, un rattachement, pur et simple. Ni plus, ni moins. Une sorte de retour au bercail en somme.In Koli Jean Bofane

Le Congo a une responsabilité historique envers la Belgique : l’ayant nourrie et élevée pendant plus d’un demi-siècle, de 1908 à 1960, il est la mère nourricière de son enfant du Nord. Le fait que, inversement aux usages les plus courants, l’enfant adoptât sa mère, et non l’inverse, ne saurait en aucun cas diminuer la force du lien filial, au contraire.

Des rapports d’affection indéfectibles, puisque filiaux, lient à jamais le Congo à la Belgique. 47 années plus tard, il n’est plus tant de nourrir les ressentiments du fils pour sa mère (fût-elle adoptive) qui, après avoir entretenu si longtemps un rapport de forte dépendance, après l’avoir materné si longtemps, l’abandonna. Une mère aime toujours ses fils, et réciproquement, bien après que le petit ait quitté le giron.
A-t-on jamais vu fils culpabiliser d’avoir sucé sa maman ? Et mère reprocher sa succion à l’enfant ?

La Belgique a été fille indigne parfois. Le maternalisme étant vécu comme aliénant, forcément infantilisant, et comme une castration (inutile de relire Freud à ce propos), il fallait bien tuer la mère. Mais il est temps de tourner la page sans la déchirer, de proclamer sans détour l’amour et la reconnaissance du fils pour le sein nourricier et que soit à nouveau réunie la famille.
On voit de suite que la langue maternelle du Belge est bien le Lingala.
Par un subtil jeu de transfert, le fils prétendit paternaliser sa mère. Cela s’est vu souvent.
Par ailleurs, les temps sont révolus ou les fils entretenaient leurs parents vieillissants. Cette fonction est désormais prise en charge par les systèmes sophistiqués de pension et de retraite ainsi que par tout un système complexe d’assurances « groupe » ou « vie », financés in fine par les enfants qui travaillent, comme on le sait. Peu importe, en l’occurrence, que la mère n’ait pas su tirer parti des années glorieuses et s’en trouve désargentée. Désormais, si les conditions d’autonomie et de subsistance ne sont pas remplies, les enfants devenus adultes continuent de dépendre matériellement, si pas affectivement, de leurs chers vieux parents. Force est de constater que la Belgique n’a jamais pu les remplir. Désemparée, et sans attendre l’âge adulte (1960), elle s’est tournée vers d’autres parents pauvres (le plan Marshall américain ou l’Union européenne). Le Congo a une part de responsabilité, partielle mais incontestable, dans cet échec. Il doit aujourd’hui l’assumer. La Belgique, pour sa part, ne pourra pas grandir sans reconnaître la force de ce lien et pardonner les faiblesses et manquements passés de sa mère.

… et par une ironie dont seule l’Histoire a le secret, les nouvelles mères adoptives de la Belgique (Usa et UE) sont les nouveaux enfants putatifs du Congo…Xavier Löwenthal

La congonisation est en marche ! Elle fut ans doute, dès la colonisation, comme une larve qui lentement a grandi dans son grand contraire. Un point blanc dans le yin du Yang du Congo, du Yango. La griffure blanche dans la page noire de notre histoire. Le rattachement en est la première mise à jour, mise sous un autre jour sans joug. Elle a commencé sa dissémination, à propager l’énergie contenue dès l’origine dans son grand Autre: la Colonisation. Retour du même et de l’autre ? Pas tout à fait. Dans les interstices de l’historicité se déployant entre les boucles du temps, les hommes se sont levés pour faire le bond. Le Sprung (“saut”) qui nous projette d’un coup dans notre altérité en voie de développement.Serge Goldwicht

La pétition


A tous, présents et à venir,
Aux Parlementaires et Sénateurs du Royaume de Belgique et de la République démocratique du Congo,
à SM Joseph Kabila,
à Monsieur le Président le Roi Albert II

Puisque, depuis la création de l'État indépendant du Congo, c'est-à-dire depuis l'achat de ces vastes territoires (2,344,000 km2, septante-sept fois la Belgique) par le roi Léopold II à des puissances européennes, les deux pays n'ont jamais été indépendants ;
Puisque les Belges ont toujours dépendu du Congo ;
Puisque seul le Congo aurait pu légitimement proposer l'indépendance à la Belgique, qui l'aurait refusée ;
Puisque, dès lors, l'indépendance accordée au Congo en 1960 était une imposture, une sorte de “lapsus politique”;
Puisque, des deux « partenaires », un seul contribua, à son corps défendant, au développement de l'autre, à sa « civilisation », à son « progrès » : le Congo ;
Puisque la richesse de l'un a toujours été la misère de l'autre, et l'inverse aussi d'ailleurs, et le contraire ;
Pour qu'éclate enfin la vraie nature du lien et l'assumer,

Nous demandons

que soit enfin reconnue notre congonité congénitale, héritée de notre mère à tous, la terre nourricière du Congo ;
que la Belgique soit rattachée au Congo, l'une et l'autre fusionnant en un seul Etat transcontinental dont la métropole est africaine ;
qu'une statue de Fabrice Lumumba soit érigée à la place des Martyrs, à Bruxelles ;
que la Belgique devienne "Territoire d'outre-mer du Congo" ;
que la nationalité congolaise soit accordée automatiquement à tous les Belges ;
et le passeport européen à tous les Congolais ;
que le siège des Institutions européennes soit déplacé à Kinshasa ;
qu'à l'instar de la porte de Namur à Bruxelles, justement rebaptisée Matongé, le quartier de Kintambo (ou tout autre qu'on voudra) se nomme désormais Tervuren ;
que Brazzaville soit rebaptisée Djoû-li Congo ;
que le lingala devienne la seule langue officielle sur l'entièreté du territoire congolais, en ce compris celui constituant actuellement le royaume de Belgique ;
que la Belgique devienne un «territoire à facilités», où le français et le néerlandais seraient tolérés et même usés, au sein de la République Royale et populaire du Congo ;
que le lingala soit enseigné dans les écoles, devienne la langue de l'administration et des tribunaux ;
que soient nationalisées toutes les richesses du sol (afin que les dividendes de la métropole parviennent encore djoû-dlà mer) et réexploitées sans délai les mines d'uranium de Shinkolowe ;
que les adjudications de marchés publics (en matière d'armement et d'énergie surtout) soit préférentiellement et prioritairement nationaux ;
que, que, que…

Back is Beautiful.

Fermement,

Les Soussignés


Les premiers mots de l'empereur

À 20h18 précises,lors de la troisième réunion de préparation de la manifestation « Pour le rattachement de la Belgique au Congo ! »

le dimanche 17 décembre 2006 et devant tout le Collectif MANIFESTEMENT médusé, a été constaté l’imperium de Maurice Boyikasse Buafomo, aussitôt constaté « Empereur de la République royale et populaire du Congo ».

Il prononça aussitôt ses Cinq premiers commandements et Oza Kobo puis Liyebisi, deux messages aux siens.

Il faut dire que, dès la première réunion du Collectif, le futur empereur avait poussé le cri de la manifestation: TANGOYA KOT-FORDOUM !


Les 5 premiers commandements

Pourquoi suis-je là, Moi Maurice Boyikasse Buafomo, de profession Conteur Médiologue et Professeur de Lingala, dans cette blanche aventure du subconscient belge, d’une négritude restauration de l’inconscient congolais et d’une humaine et parallèle contradiction du conscient?

Pourquoi être là, Moi M.B.B. ou Aimé Bé-Bé un congolais d’origine belge comme Léopold II, un belge d’origine congolaise comme moi-même mais aussi, toujours dans le même axe, le même contexte, c’est l’efficacité pragmatique qui cause ici, l’ancien réfugié politique, l’actuel européen de culture négro-africaine et l’africain de culture judéo-chrétienne, dans ce mouvement dénommé collectivement « Manifestement » et une oeuvre d’art qui comme cri de rage s’est donné ce prénom, « Pour le rattachement de la Belgique au Congo »?

Pourquoi Moi, cet inconnu pour moi-même et pour l’autre le connu, l’onu, plonge-je mes cinq sens, mon ouïe ou mon pouce, ma vue et mon index, mon odorat ou ma majeure, mon goût ou mon annulaire, mon toucher et mon auriculaire, dans cette fange sans lobi ni lobi, ni passé ni futur, exclusivement fait de Fan(S) et Ge(]je), donc du LELO, du présent, même pas du hic et nunc,

Un présent manifeste car TOTALEMENT BURLESQUE et SAVAMMENT pittoresque, UN RIEN Romanesque car l’Exos et l’Esos y jouent à qui perd gagne, mais tellement pédantes que dans ses buts qui sont des moyens, tellement pédestres dans ses méthodes qui sont des causes, que pour ne pas en tomber raide-mort comme intellectualistes, intellos, intellectuelles, en un mot Zombis ou Zombières, cela tient de l’Amoureux-Fou et du Fou-Amoureux?

AMOUREUX, OK, mais DE qui, de quoi? THAT IS THE QUESTION.
QUEL est le mobile du crime, dirait un certain Holmes avec cet accent Tellement pur jus, in, proche Et Si éloigné DU gentleman congolais et colonial?

Ah! ces Belgicains savent-ils qu’ils vendent depuis la deuxième indépendance du Congo, celle de Patrice Emery Lumumba, le 30 juin 1960, soit 46 ans déjà, à tire larigot la Belgitude de Claude Javeau , Sociologue, Pierre Mertens, Écrivain, Baudouin 1er, Roi, sans en toucher les dividendes ni payer les droits intellectuels dévolus à tout logiciel, toute invention brevetée à ses heureux propriétaires?

Tôt ou tard, la facture arrivera et il faudra payer.

Que diront-ils à la facture ces Z’intellectuels Zombis et leurs Zombières? Qu’elle aille se faire voir, entendre, sentir, goûter et toucher ailleurs? Chez? Chez quoi? Pourquoi? Comment?

Quand même pas chez mon Rire, Ma Larme ou Mon (L)arme ou encore mon Sou-Rire? Non, ce n’est pas sérieux, même pas fou: un mandat d’arrêt international du juge français Brouguière courre déjà contre eux? Est-ce que çà va vraiment bien la tête le Tonton Macoute belge? Si non passe la main, au Ndombolo.

Une telle enquête ne touche rien. Elle accouche et les résultats se constatent.
Voilà mon invitation au voyage, à la découverte et à la création.
Le VOICI, le voilà, c’est Du holà en dix commandements.

  1. Pour exorciser l’ire du rire et catharsiser la larme d’un sourire.
  2. Pour dire moi-aussi: j’ai été, j’ai vu, j’ai dit, j’ai fait et j’ai convaincu.
  3. Pour informer le Congo que les trois mots qui lui sont chers, ont horreur du rire, des pleurs et du sourire. Ce drame est un défi à relever.

Pourquoi?

La justice croit sincèrement que le premier, le rire, se paie sa tête. Son innocence et sa bonne foi atteignent dans leurs cris et sons une telle hauteur que la vérité, la vérité de la loi, de leurs lois, comme affaires jugées et à juger devant les tribunaux, ne fait pas le poids.
C’est une concurrence déloyale.

Pour une multinationale comme la vérité se faire battre dans son domaine, par K.O., par un étranger, est étrange.

Le travail pense objectivement que les pleurs ne sont rien d’autre qu’une belle excuse inventée par les travailleurs, paradoxalement et contradictoirement par les patrons et légitimée par l’État, soit trois acteurs sur les cinq présents, rien que pour le rendre étranger à lui-même, l’aliéner pour encore mieux l’esclavagiser.

Qu’est-ce qu’une larme de femme placée au Cac 40, à la bourse, les bourses masculines, dans ces conditions? Un virus qui fait flamber ipso-facto les cours. Et qui touche en congés payés et autres de maladies? Les mêmes. Et qui risque de se retrouver en redressement judiciaire ou pire, en faillite, faute de compétitivité, flexibilité et autres défauts en matière de productivité? Le même.

Alors, l’étranger c’est qui? C’est toujours le même: l’autochtone ou par défaut l’autochtone allochtone. Il y a là tout le mystère de l’étrangeté de l’étranger. Et le mot « Paix » dans cette galère.

Qu’est-ce qu’une Naine Trigocéphale, sa représentante et sa représentation, selon notre illustratrice Dan Gaël, vient-elle y faire? Il y a là tout le mystère de l’inconnu, du congolais parallèle et du belge parallèle. Gardons-le au frais. Et si je l’oublie reconnaissez-le: un inconnu est un in-connu. Pas PLUS MOINS.

  1. Pour informer la Belgique que sa devise, l’union fait la force, s’est tellement exportée que quand elle enchante « reviens, tu nous manques, Léopold Ô .. », en revenant au pays, en Belgique métropolitaine, elle-même se méconnaît. la Belgique d’outre-mer, le Congo, en 120 ans de colonisation éclairée et de sous-développement comme marche intérieur belge, aurait-elle comme tout ngando, crocodile qui serespecte, mangé son ame, mue sa belle peau blanche en noir, comme sa langue,le flamand, son cri de guerre, goodverdomme, en congolais et en congolia-ma « KOT-FORDOUM »? Ce drame est le défi à révéler.
  2. Pour ne plus faire passer des vessies pour des lanternes, exiger d’yeux et d’oreilles qu’en toute liberté ils croient que les z’enfants du bon dieu Zeus le blanc et son double l’homme masculin, le el machos, sont en droits et en devoirs semblables, comparables, égaux sur la ligne de départ d’une course de vitesse, les 100 mètres plats, aux z’enfants du malin, du grand malin le nègre et son éternelle nana,la Femme, la mère,la sœur. Pour toute information utile s’acheter le livre à compte d’auteur de Louis Bacon Edite en 1620 et s’intitulant « l’imprimerie, la poudre à canon et le compas. SON Ratio doscendi vous apprendra A conter, donc comme un jeu, que la modernité européenne ne nait pas au 18ème siècle en Angleterre ni au 19ème sur le continent. Grace aux ingénieurs, les architectes en sont, et aux usines. c’est en langage marketing la logique technique qui se montre. Elle est la poudre aux yeux parce qu’elle répondent elle-même à une autre , du même monde: la logique de besoin. C’est elle qui les invente tous les trois, ingénieurs, usines et techniques, parce qu’elle trouve pour elles un segment, pas un créneau, dans le grand marché qu’est toute offre et toute demande. Siouplait, et Les belges comme blancs, jus blancs à boire, a sucer, leurs congolais loirs comme bons et beaux negros, les vrais, légumes frais à cuire, rôtir, assaisonner, en un mot manger, que deviennent-ils dans cette jungle équatoriale? Quel est ou quels sont leurs parts de marché? Que sont leurs champs, pas leurs chants, d’activités, en un mot qui sont-ils, que font-ils, d’où viennent-ils, que veulent-ils et où vont-ils?

Voilà comme procureur, représentant personnel du ministère public, c’est-à-dire de la folie et du désordre au sein de l’empire du silence de O.P. GILBERT, celui-ci date de 1948 et a appartenu à Léopold II, le premier belge parallèle, le premier congolais, le premier nègre-blanc, le premier chef d’un État du premier État nègre indépendant (Haïti date de 1890 et le Congo de 1885) et le premier blanc candidat volontaire a un passage transversal et immanent plus que réussi, celui du blanc en noir sans cesser un instant de demeurer un homme, un blanc et un homme blanc ( Pour info se payer le moniteur belge du 2 mai 1885 classé sous le sceau du secret « secret défense.»)

Pour toute autre clef ou clé sur le sujet, tel le Dogme de la Transsubstantiation, consulter le Conteur-Médiologue Maurice Boyikasse Buafomo. Ses droits z’intellectuels, physiques et mystiques, non sur l’invention, mais le brevet qui jusque là avaient été concédées à l’Église Catholique Romaine pour une utilisation industrieuse et industrielle, comme bon père de famille, dans toute messe, n’opèrent ni n’obtempèrent en conscience. L’absence de clients sérieux et de consommateurs jeunes en particuliers a requis l’inconscience nécessaire d’une restructuration et la reprise en main du procédé par la maison-mère, le conseil d’administration, le verbe, mais sa perpétuation, c’est le cas ici grâce à la république, ma République royale et populaire du Congo, j’en suis l’empereur démocratiquement élu urbi et orbi. Voilà comme procureur livré mes cinq actes d’accusation.

Lu, relu, par lui-même, l’Auteur-Auditeur Maurice Boyikasse Buafomo,
De Profession Conteur-Médiologue
En Fonction Souverain et Chef d’État de la République Royale et Populaire du Congo
Du Dimanche 17 Décembre 2006 jusqu’au Boutisme et au Boutiste de trois mots phares:
Les noms communs «Rire, Larme et Sourire»,
Les verbes Rire, Pleurer et Sourire
Certifié conforme, sincère et véritable Par lui-même, sauf…

Signé le mardi 19 décembre 2006 à 17 H 42 secondes et 5 tierces Sur Square de Léopoldville et Vue sur le Parc du Square de Léopoldville.

M.B.B/Aime-Bé-Bé

  1. Pour exorciser l’ire du rire et catharsiser la larme d’un sourire. Pour dire moi-aussi : j’ai été, j’ai vu, j’ai dit, j’ai fait et j’ai convaincu. Pour informer le Congo que les trois mots qui lui sont chers, ensemble,
  2. Parce que.
  3. Parce que.
  4. Parce que.
  5. Parce que.
  6. Parce que.
  7. Parce que.
  8. Parce que.

Oza Kobo

BOMBA BOMBA MABE :
OLUKAKA MAKAMBO e OKOZUWA !
OZA KOBO, KONGOLAIS, AFRICAIN…
Oza mwana mai, kwamutu-maléla, kasai to …
OZA mobali ya tembe to mwasi mafuta mbila,
Komikosa te. Tanga Nkanda eye mpe

VENDREDI 22 DECEMBRE NA 9 H 30
Mokolo ya mitano, ntuku ibale na ibale, sanza ya zomi na mibale,
Na tongo, o ngonga ya libwa biteni ntuku misato
WAPI ?
o avenue marnix, Parking ya STIB, porte de namur.
NTINA NINI ?
Balola lokasa soki olingi oyeba sekele, kasi ntina yango eye :
MOBEMBO BRUXELLES-OSTENDE/ OSTENDE-BRUXELLES, NA AUTOBUS

LIKAMBO LIYE LISALEMI NA LINGOMBA KOMBO « MANIFESTEMENT.»
MOBEMBO ENDIMI BATU NTUKU MOTOBA : BAINDO 30 MINDELE 30.
MPAKU TO PAF YA KOFUTA EZA TE : EZA OFELE, YA OUF…
KASI KOBOSANA LIBUMU TO MONGONGO NA YO TE,
MISALISA “SANDWICH” MPe nA libenga cinq to dix EUROS.
Liloba liyé eza ya kulutu Maurice Boyikasse Buafomo, mokomi nkanda eye.

BOMBA BOMBA MABE :
OLUKAKA MAKAMBO e OKOZUWA !
OZA KOBO, KONGOLAIS, AFRICAIN…
Oza mwana mai, kwamutu-maléla, kasai to …
OZA mobali ya tembe to mwasi mafuta mbila,
Komikosa te. Tanga Nkanda eye mpe

VENDREDI 22 DECEMBRE NA 9 H 30
Mokolo ya mitano, ntuku ibale na ibale, sanza ya zomi na mibale,
Na tongo, o ngonga ya libwa biteni ntuku misato
WAPI ?
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NTINA NINI ?
Balola lokasa soki olingi oyeba sekele, kasi ntina yango eye :
MOBEMBO BRUXELLES-OSTENDE/ OSTENDE-BRUXELLES, NA AUTOBUS

LIKAMBO LIYE LISALEMI NA LINGOMBA KOMBO « MANIFESTEMENT.»
MOBEMBO ENDIMI BATU NTUKU MOTOBA : BAINDO 30 MINDELE 30.
MPAKU TO PAF YA KOFUTA EZA TE : EZA OFELE, YA OUF…
KASI KOBOSANA LIBUMU TO MONGONGO NA YO TE,
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Liloba liyé eza ya kulutu Maurice Boyikasse Buafomo, mokomi nkanda eye.

BOMBA BOMBA MABE :
OLUKAKA MAKAMBO e OKOZUWA !
OZA KOBO, KONGOLAIS, AFRICAIN…
Oza mwana mai, kwamutu-maléla, kasai to …
OZA mobali ya tembe to mwasi mafuta mbila,
Komikosa te. Tanga Nkanda eye mpe

VENDREDI 22 DECEMBRE NA 9 H 30
Mokolo ya mitano, ntuku ibale na ibale, sanza ya zomi na mibale,
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NTINA NINI ?
Balola lokasa soki olingi oyeba sekele, kasi ntina yango eye :
MOBEMBO BRUXELLES-OSTENDE/OSTENDE-BRUXELLES,NA AUTOBUS

LIKAMBO LIYE LISALEMI NA LINGOMBA KOMBO « MANIFESTEMENT.»
MOBEMBO ENDIMI BATU NTUKU MOTOBA : BAINDO 30 MINDELE 30.
MPAKU TO PAF YA KOFUTA EZA TE : EZA OFELE, YA OUF…
KASI KOBOSANA LIBUMU TO MONGONGO NA YO TE,
MISALISA “SANDWICH” MPe nA libenga cinq to dix EUROS.
Liloba liyé eza ya kulutu Maurice Boyikasse Buafomo, mokomi nkanda eye.

BOMBA BOMBA MABE :
OLUKAKA MAKAMBO e OKOZUWA !
OZA KOBO, KONGOLAIS, AFRICAIN…
Oza mwana mai, kwamutu-maléla, kasai to …
OZA mobali ya tembe to mwasi mafuta mbila,
Komikosa te. Tanga Nkanda eye mpe

VENDREDI 22 DECEMBRE NA 9 H 30
Mokolo ya mitano, ntuku ibale na ibale, sanza ya zomi na mibale,
Na tongo, o ngonga ya libwa biteni ntuku misato
WAPI ?
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NTINA NINI ?
Balola lokasa soki olingi oyeba sekele, kasi ntina yango eye :
MOBEMBO BRUXELLES-OSTENDE/ OSTENDE-BRUXELLES, NA AUTOBUS

LIKAMBO LIYE LISALEMI NA LINGOMBA KOMBO « MANIFESTEMENT.»
MOBEMBO ENDIMI BATU NTUKU MOTOBA : BAINDO 30 MINDELE 30.
MPAKU TO PAF YA KOFUTA EZA TE : EZA OFELE, YA OUF…
KASI KOBOSANA LIBUMU TO MONGONGO NA YO TE,
MISALISA “SANDWICH” MPe nA libenga cinq to dix EUROS.
Liloba liyé eza ya kulutu Maurice Boyikasse Buafomo, mokomi nkanda eye.


Liyebisi

LIsapo o’ngè : o’ngè.
OYO EzALI LISOLO, ZWA YAngO.
NA boseki mpe imemia ya bomoto.
bamama, batata, bandeko
Bomba, bomba mabé,
Olukaka makambo «okuzuwa» !

Oza Kobo, Kongolais, Camerounais, Ivoiriens, Nigerians, Africains, oza mwana mai, Kwamutu-malela, Na mokanda ya sékélé éyé tanga sekelé, malamu.
Bana ya baBèlèsi o mboka Belgique, Na lingonba babengi na lompoto «Manifestement»
Basengi biso, bana ya Kongo, mpé mboka Kongo, Bazonga na Kongo, lokola Kasai, Bandundu, Kisangani Singa mwambé, lokola baprovinces misusu ya Kongo.
Mpo na Kongo, na bana Kongo, Ekoki kopesa nini mpé makambo nini ?
Ya liboso, bokoti na Kongo na Union Européenne : Belgique ekokoma Kongo d’Outre-Mer ; Kongo ekokoma Belgique Métropolitaine.
Ya mibale, tokoki kosilisa epai ya moto babengi «MONDELE» makambo na ye ya «KINDONGOLO MISO».
Tokoki kotala ye lokola azalaka mpénza: lokola moto nyoso. Loposo na ye ya mpèmbè ekosala lisusu ya Nzambé to Mowéi té. Mpo na Belgique na Bèlèsi bozongi na na Kongo ezali nini ?
Ekopesa mbango nini ?
Mpo na Belgique na Bèlèsi, bozongi na Kongo ezali ninni ?
Est-ce que ezali vraiment «recolonisation» ya Kongo ?
Na tala-tala malamu mpe yemba nzémbo éyé : Zela zela moko moso azanga mokila.
Lisolo esilakate ezwi suka ya moké awa.
(Maurice Boyikasse)

Avertissement

Ne vous trompez pas sur cette information ! Tout ça ne rendra pas leur Congo aux Belges, mais si elle peut faire rire, sourire et réfléchir congolais et belges, noirs et blancs, européens et africains…
Chers amis, frères & sœurs, Se voiler la face est mauvais ; La transparence, c’est, dit-on, bon et beau. Alors, chers frères et sœurs négro-congolais, camerounais, Si vraiment vous êtes des enfants de l’eau, D’une vraie terre vivante, Lisez cette lettre qui vous délivre un formidable secret Sur vous-mêmes.
Les Belges comme enfants, mais aussi leur pays, la Belgique, dans un Collectif dénommé MANIFESTEMENT demande son Rattachement au Congo avec le statut de province, et aux Congolais, la nationalité.
Que faire ?
Que peut signifier cette folle demande pour le Congo et les Congolais ? En premier lieu, l’entrée du Congo dans l’Union Européenne : la Belgique retrouve sa place comme Congo d’outre-mer et le Congo son rôle et sa fonction de Belgique métropolitaine. En deuxième lieu, le trauma et le traumatisme résultant de la confusion identitaire entre le Blanc et l’Homme blanc peut enfin être guéri et exorcisé en même temps : l’Homme blanc, au lieu de se lire comme un Dieu, un revenant ou un mort-vivant, se lira désormais comme un homme, à l’égal de tous.
Pour la Belgique et les Belges, que peut signifier ce rattachement ? S’agit-il d’une recolonisation du Congo ? Si tu veux connaître la réponse, c’est simple : regarde-toi dans le miroir et chante la chanson suivante :
«Attends, attends, tout comme le chimpanzé :
tu auras tant attendu que
Dieu n’a plus qu’une courte à te donner».
(Maurice Boyikasse)


KOT-FOURDOUM / BILIAKI YO BIKOKI

Voilà en un mot, pas deux, le manifeste de la colonisation belge et l’identité cachée de Léopold II.

Le mot « Kot-Fourdoum » est un mythe au Congo belge, la Belgique d’outre-mer, l’actuelle République Démocratique du Congo ou l’ancien Zaïre. Ses origines ? Le néerlandais de Belgique. C’est la traduction de l’expression flamande « Godverdome. » Or, cette traduction n’est pas un passage « passif » d’une langue à une autre, mais un phénomène. Il est sur ce plan comparable au dogme de la transsubstantiation au sein de l’Eglise Catholique. Il le prouve par son efficacité à la fois pragmatique et symbolique. Pendant l’Eucharistie où le pain se transforme en corps du christ et le vin en sang du christ. L’objectif poursuivi ? La rémission des pêchés.
Concrètement, qu’apporte comme information nouvelle cette belle thèse ?

Godverdome du néerlandais mue et se mue en une langue nouvelle, le créole lingala-flamand, pour forger le néologisme Kot-fourdoum. Et dans cette nouvelle langue, à travers ce nouveau mot, Godverdome représente désormais sur le plan pragmatique le mythe du belge, du blanc, de sa sagesse, sa civilisation, ses techniques, liste non limitative. Pourquoi ? Parce que ce mythe sur le plan symbolique vient de trouver un correspondant. C’est le FLAMAND. Pourquoi ? Parce qu’il ne se contente pas comme tous les coloniaux de faire peur aux noirs. Lui leur parle. Et quand il parle, ce qu’il dit est compréhensible, au quart de tour. « Kot-fordoum pour les noirs congolais signifie « le ciel va te tomber sur la tête. Tu vas, mon bonhomme, passer un mauvais quart d’heure. »

Et sur le fond, en sens et en signification ?
Du créole « Lingala-flamand » il mute et passe en direct, sans passeport ni visa, en lingala des congolais, des sauvages que le Blanc-belge en sa tendresse infinie est venu sauver de la damnation. Et qui sont-ils ces beaux nègres que les bons pères blancs du cardinal Lavigerie, toujours en soutane blanche et casquette coloniale blanche, comme d’ailleurs l’Etat Indépendant du Congo de Léopold II, un Etat sur le plan légal né au moniteur belge le 2 mai 1885, doivent-ils en premier, sauvés ? Il y a les Bangala, les peuples de l’eau, du fleuve Congo, et les Bakongo, les peuples du sol, pas du sous-sol. Pourquoi ceux-là et pas les autres, les swahilis, les luba … ? Est-ce parce qu’ils parlent le lingala, la langue des Blancs, la langue inventée par Monseigneur de Boeck et … ? Non. C’est bêtement parce qu’ils ont été les premiers nègres congolais que le blanc-belge, la civilisation … a réussi à mettre au travail.
Les Bangala comme soldats de la Force publique. A l’époque, c’est à la fois l’armée et la police de l’Etat Indépendant du Congo. Les Bakongo comme commerçants, vendeurs itinérants, grâce au chemin de fer Matadi-Kinshasa. Stanley n’avait-il pas devant Léopold II proféré cette phrase toujours actuelle, « sans chemin de fer le Congo ne vaut pas un penny » ? Les Bakongo, peut-être par l’absurde, ont confirmé par leurs actes l’effectivité de ce diagnostic. Sur le plan technique, la traduction de « Godverdome » en lingala pur jus est la suivante : « BILIAKI YO BIKOKI : TU VAS VOIR CE QUETU VAS VOIR. MOI LE BLANC, SALE NEGRE, JE VAIS EN KAMUNDELE TE croquer et ce devant toi.

A quoi cette traduction a-t-elle débouchée et continue-t-elle aujourd’hui, dans l’ombre, à déboucher ?
Voilà le défi à révéler et peut-être pour « MANIFESTEMENT » un défi à relever.
Pour Maurice Boyikasse Buafomo ou M.B.B. comme professeur de lingala et conteur le Conte qui ne connaît pas le mot « fin » vient de trouver ici une première fin.

Maurice Boyikasse Buafomo


Membres du Collectif pour la manifestation de 2007

Quelques visages du Collectif MANIFESTEMENT

In Koli Jean Bofane: Né au Congo (RDC). A publié plusieurs ouvrages, notamment en littérature jeunesse dont "Pourquoi le lion n'est plus le roi des animaux". Anime des ateliers d'écriture et participe à de nombreux évènements en tant que conteur où animateur. La recherche au niveau de la prévention des conflits est aussi présente dans ses activités.

Maurice Boyikasse:  Conteur médiologue. Son imperium fut constaté lors de l’historique troisième réunion de préparation de la manifestation le 17 décembre 2006 et il fut donc, par et devant le Collectif médusé, constaté «Empereur de la République royale et populaire du Congo».

François de Coninck: Né à Kinshasa-Lez-Belgique, sur les bords du Zaïre. Il vit aujourd'hui à Anvers, sur les bords de l'Escaut, et travaille un peu partout, sur les bords du langage. Dans sa vie (ou dans celle des autres) il a été tour à tour éducateur, navigateur, chômeur, acteur,  sculpteur, directeur, collaborateur, rédacteur, coordinateur, traducteur, chercheur et auteur. Pour son plus grand bonheur, comme un dénominateur conducteur, il est désormais éditeur.

Michel Dehoux:  restaurateur, 52 ans et 28 dents (dont 28 d’origine bien qu’une d’entre elle soit en péril) né à Léopoldville. A tenu gargotes et cantines au Honduras, au Salvador et au Guatemala, ainsi qu’à Austin (Texas) avant d’échouer de réussir à Ixelles ou son art culinaire prend un nouveau tournant. Signes particuliers: narcissisme, mégalomanie, légère paranoïa.

Didier de Lannoy:  Indigène du Royaume de Belgique, natif du village de Nassogne (1939), immigré au Congo-Zaïre de 1964 à 1990, Didier de Lannoy se prétend romancier.

Laurent d'Ursel (Fondateur du Collectif): Lœuvrettiste depuis 1998 faute d’être écrivain depuis toujours. Produit sans discontinuer tout ce qui lui passe par le système nerveux central. Se donne les limites qu’il peut dépasser par la serrure des mots. Remplace le génie par l’enthousiasme. Et le temps qui lui reste par les choses qu’il aura faites. Ne lésine sur rien. Compte sur la mort pour descendre dans son corps. Touche à tout ce qui trompe son ennui, orne le vide, lui injecte des doses de cheval de sens. Remet sa pendule à jour dans www.loeuvrette.be. Et le reste à zéro.

Dr Dirk Huylebrouck:  Consultant flamand (2ème) et mathématique. Carrière brisée depuis qu'il avait remarqué une erreur de calcul dans un discours d'un Prince belge. Persiste dans son rêve de faire partir dans l'espace le bâton congolais d'Ishango, l'objet le plus ancien en mathématique, afin de réaliser la métaphore de Stanley Kubrick dans 2001, Odyssée de l'Espace.

JeanF Jans (membre co-fondateur): Prenons les choses dans le sens d'un poil à rebrousser constamment. Paradoxal dans nos passions comme dans la vie, soutenons toute manifestation de délire poétique indécrottable, propre à explorer un quotidien à la racine d'une prodigieuse épaisseur et tentons de lui donne un élan  aux volutes impalpables...

Serge Goldwicht:  Né à Nivelles, (un authentique Aclot) de mère roumaine et de père polo-nais. Il est Wallon, Yiddish et Ixellois. De la philosophie à la direction artistique  des cristal-leries du Val St-Lambert, de la communication à la peinture. Il fut autopictographe avant de devenir schmogologue. Un Bamboula plastique sensu lato.

Jean-Pierre Jacquemin: (17 octobre 1941-21 janvier 2007?). Poète épisodique, critique invétéré et pro-fête compulsif.  Rêva, enfant, d'être missionnaire. Perdit précocement la foi mais gagna le Congo où il (coo)pérora 13 ans. A disparu mystérieusement au coeur des ténèbres qui suivirent la dispersion de la manif.

Xavier Löwenthal: Fondateur des éditions La 5e Couche, auteur du Coup de Grâce, qui inscrit la bande dessinée dans les langages contemporains; de Lettres à Pauline, Récit d’un Voyageur au Pays des Indiens tawakhas, sur une mission ethno-linguistique menée auprès des Indiens de Mosquitia du Honduras; de Cotton Schwob et de Iphigénie, sur l’indétermination dans les modèles newtoniens appliqués à la structure tragique, de Judith Forest et contributeur de moult ouvrages qu'on trouvera ici aussi.

Marc Somville: Né à Tervuren en 1950. Anime la Galerie Marc Dengis (Art actuel de l’Afrique) à Matonge-Ixelles. A partir de l’âge de 5 ans, visite souvent le Musée d’Afrique Centrale avec sa grand-mère et est intrigué par les tombes  des Congolais de l’expo coloniale de 1897. Mis en quarantaine pendant 2 semaines à l’école lors de l’indépendance du Congo parce que soutenant, comme ses parents et de rares belges, Lumumba. Connaissait déjà depuis longtemps, grâce à Morel, Conrad et Marchal, ce qui se passait dans la période coloniale.

Hélène Taquet:  Aussi appelée LN. Habite XL, artiste et graphiste en fil de fer et en affiches.

Guido Vermeulen:  Consultant flamand du Collectif. Poète et mailartiste international, lié au Congo par ses ancêtres qui ont travaillé comme des nègres en Belgique. Collaborateur à la revue alternative KITOKO JUNGLE MAGAZINE dans les années  90. Organisateur en 2004-2005 de «Douleur et espoir», projet artistique en collaboration avec Femrite, groupe d’écrivaines africaines. Parrain d’un enfant-soldat ougandais et pilier de la garde de BOZAR. Pour vous servir.

Se joignent à nous: le peintre Jean-Marie Lahaye, juge émérite & peintrer; Ken Ndiaye du resto "L’Horloge du Sud", et tant d'autres qui se sont joints à ce jour… et vous si cette aventure vous explosent les neurones.


Contributions théoriques et artistiques


Affiches

Réalisez vos propres affiches pour le rassemblement!
Unique consigne: Doivent figurer les textes suivants:

Le Collectif MANIFESTEMENT présente / manifestation-performance / «Pour le rattachement de la Belgique au Congo!» / le dimanche 21 janvier 2006 à 15h / de la place Loix à Matongé (Bruxelles) / www.manifestement.be / page contact du Collectif

N’oubliez pas d’indiquer clairement votre nom!


Arguments Scientifiques  

Le Rattachement de la Belgique au Congo vu par la lorgnette des scientifiques et autres experts

Droit d’auteur et art tribal

Par Claude Katz

Dans la compilation des sources du droit positif, il échet de ne pas omettre le fait que le droit d’auteur s’efface face à l’art tribal.

En effet, celui-ci est fait essentiellement de copiages et copies et la loi belge du 30 juin 1994 sur le droit d’auteur et les droits voisins, telle que modifiée par les lois des 3 avril 1995, 31 août 1998, 22 mai 2005 et l’arrêté-royal du 20 juillet 2000, ne peuvent trouver à s’appliquer (son article 1er, §1er, al 1er s’y oppose formellement), ni les conventions internationales (ou traités) dont la Belgique est signataire.

Il conviendra donc, dans les dispositions abrogatoires et modificatives de l’acte juridique qui rattachera la Belgique au Congo, de prévoir la résiliation ad nutum des dispositions des conventions d’Union de Berne du 9 septembre 1886, approuvée par la loi du 30 septembre 1887 et de la Convention universelle de Genève du 6 septembre 1952 approuvée par la loi du 20 avril 1960. Ceci sans préjudice des dispositions du Traité de Rome instituant la Communauté Économique Européenne, aujourd’hui, l’Union Européenne (UE), les accords TRIPs et les deux traités de l’OMPI de 1996 adaptant le droit d’auteur belge au monde numérique. En effet, depuis l’arrêt de la cour de Cassation (belge) du 27 mai 1971 prononcé sur l’avis conforme du Procureur général près la Cour de Cassation Walter Jean Ganshof van der Meersch (dit «WJ» qui n’a pas manqué de tenter de démolir le portrait du soussigné mais n’a touché que son genou, lors d’un accident de la circulation, certes involontaire, survenu à Ixelles en novembre ou décembre 1981) le droit international conventionnel prime les normes de droit interne.

Il conviendra donc de faire voter par les quelques Parlements de ce qui nous reste de Royaume, en Belgique, l’annulation de tous ces engagements internationaux pour pouvoir faire triompher, enfin, le droit tribal, j’ai nommé: le parlement fédéral (notez qu’il ne prend pas de majuscule, ce parlement, car il est loin d’être unique en notre pays, ça, ce n’est pas du droit, ni de la politique, mais de l’orthographe) tant la Chambre des représentants que le Sénat, le parlement régional bruxellois, le parlement régional wallon, dit «parlement wallon», le parlement régional flamand, dit «Vlaamse Raad», le parlement de la Communauté française, sans parler de toutes les Commissions qui jouent à saute-mouton entre les uns et les autres.

Claude Katz

Avocat au barreau de Bruxelles futur SDE ( sous-département extérieur) du barreau de Kinshasa Gombe

Le sort des minorités dans la nouvelle République Royale et Populaire du Congo

par Monique Munting

Flamands, Wallons, Bruxellois, Maghrébins, plombiers polonais, eurocrates apatrides, germanophones périphériques, portugais mélancoliques, espagnols superbes et/ou socialistes, aristocrates idem et/ou décadents, hexagonaux émigrés du Sud, et même les oiseaux de mauvais augure - qui devraient se voir en l'occurrence neutralisés dans leur pouvoir de nuisance - peuvent être pleinement rassurés: l'article 51 de la Constitution de la République Démocratique du Congo promulguée par le Président de la République après son adoption par voie de référendum et en vigueur depuis le 18 février 2006 affirme sans ambages que "L’État a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays. Il assure également la protection et la promotion des groupes vulnérables et de toutes les minorités. Il veille à leur épanouissement."

Force est de reconnaître que la Constitution belge n'offre pas les mêmes garanties.

Nulle part, en effet, on n'y trouve de référence aux minorités. Le pays est décrit comme composé "des communautés et des régions" (article 1er), les communautés, au nombre de trois, étant décrites comme "la Communauté française, la Communauté flamande, et la Communauté germanophone" (article 2). Le caractère hybride des adjectifs accolés au concept de "Communauté" (la majuscule tendant à une discrimination évidente de Monsieur Tout-le-Monde, sans parler des Dames sur lesquelles on Marche allègrement dans ce plat pays) n'échappera à personne, de même que l'énumération restrictive de ces "Communautés".

Autant la Constitution belge ignore donc l'existence sur le territoire fédéral d'une minorité congolaise, forte pourtant, aux dernières estimations, de citoyens tant Démocratiques que Populaires, autant aucun doute n'est permis quant à la nouvelle reconnaissance dont pourront enfin jouir en public et sans pudibonderie les diverses communautés et minorités déambulant sur le sol belgement fédéralisé ou confinées à l'espace unitairement fermé des centres de même nom.

On relèvera au passage que si la Constitution belge contient elle aussi une référence à l'"épanouissement" des êtres (article 23)1, cet épanouissement se trouve restreint à la dimension "culturelle et sociale" (ib.) et est entendu comme un épanouissement surtout individuel ("chacun a le droit…") dont la dimension ethnique reste peu valorisée.

On ne sera pas étonné d'apprendre que la Belgique n'a d'ailleurs pas ratifié la Convention 169 de l'OIT sur les droits des peuples indigènes et tribaux, ratification qui ne saurait tarder dans le cas de la République Démocratique du Congo, au vu des intentions énoncées dans sa Constitution.

Il faut en effet reconnaître que, compte tenu du caractère très récent de l'adoption de la Constitution de la République Démocratique du Congo, tous les principes énoncés dans celle-ci n'ont pas nécessairement ni dans tous les domaines donné lieu à ce jour à l'élaboration juridique subséquente.

Les nouveaux citoyens de la nouvelle République Royale et Populaire et particulièrement ceux disposant de diplômes émis par les facultés de droit royal de l'ex-royaume, grossis de ceux ayant exercé au quotidien leurs droits linguistiques fédéralisés, pourront dès lors s'attendre à trouver là une opportunité d'emploi et se verront donner l'occasion d'unir leurs efforts communautarisés pour traduire l'article constitutionnel susmentionné dans les diverses lois civiles, pénales et de gouvernance d'entreprises d'exploitation minière et autre, dans le meilleur intérêt de leurs nouveaux concitoyens et d'eux-mêmes2.

Monique Munting

[1] (Petit Robert, éd. 1978) Épanouissement: 1° Déploiement de la corolle. […] ♦. 2° Subdivision en branches. […] ♦ 3° Fig. Le fait de s'épanouir. […] ♦ Par ext. […] Entier développement. […] ANT. Avortement. Dépérissement.

[2] Le Code belge de gouvernance d’entreprise, dit Code Lippens, du nom de l'avenue de même nom (Knokke-le-Zoute, Flandre Occidentale) a été publié le 9 décembre 2004. Le code étant - pour des raisons évidentes de démocratie mondialisée - rédigé en anglais, une traduction en lingala est attendue incessamment.



Érotique du rattachement

Enumération des positions érotico-rattachistes

  • Le Congo penché en avant, recevant entre ses cuisses la Belgique couchée sur le dos, les jambes allongées.
  • La Congo penché en avant, reçu entre ses cuisses par la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  • La Belgique couchée sur le dos, ayant entre ses jambes une seule des cuisses du Congo.
  • La Belgique couchée sur le dos, les pieds croisés sur les reins du Congo.
  • La Belgique couchée sur le dos, l’une de ses jambes allongée, l’autre posée sur les reins du Congo.
  • La Belgique couchée sur le dos, le Congo monté à rebours.
  • La Belgique couchée sur le dos, le Congo monté en travers.
  • Le Congo couché, la Belgique à demi couchée sur le flanc, les jambes allongées.
  • Le Congo couché, la Belgique à demi couchée sur le flanc, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo.
  • La Belgique à demi couchée, le Congo monté à rebours.
  • Le Congo à genoux, la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  • La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les reins du Congo à genoux.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo à genoux.
  • La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo à genoux.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe levée sur les reins du Congo à genoux, l’autre sur son épaule.
  • Le Congo à genoux enfile la Belgique assise les cuisses écartées.
  • La Belgique assise, une jambe allongée, l’autre levée sur les flancs du Congo à genoux.
  • La Belgique assise, les deux jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  • La Belgique assise, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo à genoux.
  • La Belgique assise, les deux jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  • La Belgique assise, une jambe sur l’épaule du Congo à genoux, l’autre allongée.
  • Le Congo à genoux, la Belgique le dos tourné.
  • Le Congo sur le dos, la Belgique de face.
  • Le Congo sur le dos, la Belgique le dos tourné.
  • Le Congo sur le dos, la Belgique en travers.
  • Le Congo sur le dos, la Belgique soulevée.
  • Le Congo assis, la Belgique de face.
  • Le Congo assis, la Belgique de face, les jambes en l’air.
  • Le Congo assis, la Belgique le dos tourné.
  • Le Congo et la Belgique debout.
  • Le Congo et la Belgique debout, une jambe du Congo ou de la Belgique levée en l’air.
  • Le Congo debout, la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  • La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les reins du Congo debout.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo debout.
  • La Belgique couchée sur le dos, les deux jambes levées sur les épaules du Congo debout.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo debout.
  • La Belgique couchée sur le dos, une jambe levée sur l’épaule du Congo debout, l’autre sur ses reins.
  • Le Congo debout, la Belgique à demi couchée sur le flanc.
  • Le Congo debout, enfilant la Belgique assise les jambes écartées.
  • Le Congo debout, enfilant la Belgique assise les jambes en l’air.
  • Le Congo debout, enfilant la Belgique assise une jambe allongée, l’autre en l’air.
  • Le Congo debout, la Belgique soulevée.
  • La Belgique soulevée, les jambes sur les épaules du Congo debout.
  • Le Congo debout, la Belgique à genoux, le dos tourné.
  • Le Congo debout, la Belgique accroupie, le dos tourné.
  • Le Congo debout, la Belgique tournant le dos et soulevée de telle façon que la partie inférieure du corps seule soit en l’air, la partie supérieure étant appuyée.
  • Le Congo debout, la Belgique le dos tourné, la partie inférieure du corps soulevée artificiellement.
  • Congo pédiqué [1] couché.
  • Congo pédiqué debout.
  • Congo pédiqué à genoux.
  • Congo pédiqué accroupi.
  • Irrumateur [2] couché.
  • Irrumateur assis.
  • Irrumateur debout.
  • Irrumateur à genoux.
  • Irrumateur accroupi.
  • Cunnilinge [3] couché.
  • Cunnilinge assis.
  • Cunnilinge debout.
  • Cunnilinge à genoux.
  • Cunnilinge accroupi.
  • Belgique fellatrice et Congo cunnilinge.
  • Masturbateur.
  • Main officieuse.
  • Main tierce officieuse.
  • Aide du doigt.
  • Aide d’un engin de cuir.
  • Coït avec un quadrupède mâle.
  • Coït avec un quadrupède femelle.
  • Tribade [4] opérant la futution [5].
  • Tribade pédiquant [6].
  • Trois spintries [7]: un fututeur est pédiqué.
  • Trois spintries: un pédicon est pédiqué.
  • Trois spintries: fellateur, le Congo ou la Belgique est pédiqué.
  • Trois spintries: fellateur, le Congo ou la Belgique opère la futution.
  • Trois spintries: fellateur, le Congo ou la Belgique pédique.
  • Trois spintries: fellateur, le Congo ou la Belgique irrume.
  • Trois spintries: fellatrice, la Belgique est enfilée.
  • Trois spintries: fellatrice, la Belgique est pédiquée.
  • Trois spintries: fellatrice, la Belgique donne sa vulve à lécher.
  • Trois spintries: cunnilinge, le Congo opère la futution.
  • Trois spintries: cunnilinge, le Congo pédique.
  • Trois spintries: cunnilinge, le Congo irrume.
  • Trois spintries: cunnilinge, le Congo est pédiqué.
  • Trois spintries: la Belgique est enfilée.
  • Trois spintries: la Belgique est pédiquée.
  • Quatre spintries formant une double chaîne.
  • Quatre spintries formant une triple chaîne.
  • Groupe de cinq copulateurs.

Postface

En 1882, Alcide Bonneau publia une traduction en français (non rattachiste) de l’essai De figuris veneris rédigé par l’érudit allemand Friedrich-Karl Forberg. L’auteur, né en 1770 à Meuselwitz et mort en 1848 à Hildburghausen, était un adepte et un collaborateur de Fichte qui s’occupa aussi d’exégèse religieuse.

La présente traduction s’inscrit comme une tentative d’adaptation du dernier chapitre de cet opus en langue ‘belge rattachiste’.

B.M.

[1] «Quiconque besogne, la mentule introduite dans l’anus soit d’un homme [Congo], soit d’une femme [Belgique], pédique; on l’appelle pédicateur, pédicon, drauque; et celui qui se fait pédiquer, patient, cinède, catamite, mignon, efféminé; le patient adulte ou émérite prend le nom d’exolète. La plaisir masculin [congolais] (on le désigne ainsi parce que, la femme [Belgique] se faisant pédiquer beaucoup plus rarement que l’homme [Congo], l’usage le plus fréquent a déterminé l’appellation), le plaisir masculin [congolais] se goûte soit dans le rôle actif, ce qui est le fait du pédicon, soit dans le rôle passif, ce qui est le rôle du patient» (De figuris veneris, chap. II, De la pédication)

[2] Pour raison d’ambivalence, nous avons estimé préférable de laisser ici le terme utilisé par l’auteur du De figuris veneris qui précise: «Mettre dans la bouche le membre en érection s’appelle irrumer, verbe qui, au sens propre, signifie donner le sein; en effet, chez les Anciens, au témoignage de Nonius, p. 79 de l’édition de Gottfried, le sein se disait ruma. (…) Les Lesbiens passent pour les inventeurs de cette impureté particulière». (N d T)

[3] Si nous avons maintenu ici le terme inscrit par l’auteur c’est afin d’éviter l’ambiguïté qu’une traduction approximative ferait naître avec les positions 53 à 57 et ce, même si le Congo peut être ici seul visé. Selon l’auteur en effet, «le cunnilinge opère en introduisant dans la vulve sa langue tendue. Martial nous a décrit assez nettement et assez clairement cet acte monstrueux:

Manneius, mari pas sa langue, adultère par sa bouche,

Plus sale que les bouches du Summaenium,

Devant qui, le voyant nu de sa fenêtre, à Suburre,

L’obscène prostitueuse ferme son lupanar,

Et dont elle aime mieux baiser le mitant que le haut;

Lui qui naguère allait par tous les canaux des viscères,

Et d’un ton assuré, avec certitude, disait

S’il y avait un garçon ou un e fille dans le ventre d’une mère

(réjouissez-vous, vulves, car votre pièce est jouée),

Manneius ne peut plus allonger sa fututrice langue

A force de coller ses lèvres sur une vulve tuméfiée

Et d’écouter en dedans vagir les fœtus,

Voici qu’un mal indécent pourrit sa bouche goulue,

Et qu’il ne peut plus être propre ni malpropre».

[4] Ici aussi nous avons estimé opportun, soucieux de ne pas cautionner une interprétation réductrice, de conserver le terme inscrit par l’auteur du De figuris veneris, qui précise (chap. VI): «Les tribades, ainsi nommées frictrices (du grec ‘je frotte’) sont des femmes chez qui cette partie de la nature mulièbre, appelée le clitoris, atteint de telles proportions qu’elles peuvent s’en servir comme d’une mentule, soit pour enfiler, soit pour pédiquer».

[5] «L’œuvre qui s’accomplit au moyen de la mentule introduite dans la vulve (…) s’appelle proprement opérer la futution. (…) La conjonction de l’homme [Congo] se penchant sur la femme [Belgique] couchée à la renverse est la plus ordinaire, la mieux appropriée à la nature». (De figuris veneris, chap. 1er, De la futution)

[6] Voir notes 1 et 4.

[7] «Dans les divers genres de voluptés que nous avons étudiés jusqu’à présent, la plupart du temps deux personnages seulement sont en scène. Mais il arrive pourtant que plus de deux personnes, trois même davantage, peuvent jouir ensemble; c’est ce que nous appelons, d’après Tibère (Suétone, Tibère, chap. 43), le genre spintrien» (De figuris veneris, chap. VIII, Des postures spintriennes)


Le retour


BLASON de la République royale et populaire du Congo


Pavillons de transit  

Réalisez votre proposition de drapeau en format jpg pour le nouveau pays Congo + Belgique!

Premier prix: un aller-retour en avion, 2ème classe, Bruxelles-Kinshasa (à confirmer)

N’oubliez pas de clairement indiquer votre nom!


Réactions Officielles

Néant… jusqu’à présent!

…mais sûr que les lettres officielles adressées:

à Sa Majesté Albert II, Roi des Belges,

Monsieur Guy Verhofstadt, Premier ministre,

Monsieur Jean-Pierre Mutamba Tshampanga, Ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès de la Belgique

Monsieur Yves Leterme, Ministre-Président de la Région flamande,

Monsieur Elio Di Rupo Ministre-Président de la Région wallonne,

Monsieur Charles Picqué, Ministre-Président de la Région bruxelloise,

Monsieur Karel De Gucht, Ministre des Affaires étrangères,

Monsieur Armand De Decker, Ministre de la Coopération au Développement,

Monsieur Louis Michel, Commissariat européen en charge du Développement et de l’Aide humanitaire

… ne resteront pas lettres mortes!


Schmogue


Passeport

Il est ici.


innuit siniswichi


Ceci n’est pas une fiction


Musée gonflable

Venez visiter l’exposition «Projets et esquisses du futur Musée présidentiel et gonflable de l'ex-Belgique fédérale à Kinshasa»

Bureau de conception, association momentanée: Michel Dehoux, Odile Fabregoul, Serge Goldwicht, Jean-Pierre Jacquemin, Hélène Taquet & Associés.

La conception du futur musée est fondée sur le «Musée de Tervuren», source d’inspiration et d’aspiration permanente, éclaireur flamboyant, au restaurant Le Tournant, 158 chaussée de Wavre, 1050 Bruxelles, du mardi 16 au samedi 20 janvier, à partir de 18 h...

… ou visionnez le film de l’exposition et le détail des œuvres exposées!


Le RATTACHISME dans l’encyclopédie Wikipedia!

Cette page a connu bien des déboires, a existé dans l'encyclopédie collaborative jusqu'au jour du Rattachement, avant d'être scandaleusement reléguée dans une section de Wikipidia spécialement conçue pour elle, dont elle est constitue la toute première entrée:

Discussion des administrateurs de l'Encyclopédie en ligne sur la "suppression immédiate"

Rétablissement de la définition du Rattachisme dans une nouvelle section spécialement créée pour elle

 


Tectoniques du Rattachement


Vœux


L’art nègre, ça nous épatera toujours!

de François de Coninck

ou

Comment Laurent d’Ursel découvrit inopinément à la page 178 de L’arbre blessé de l’écrivain sino-belge Han Suyin que son arrière-grand-père, en qualité de premier et dernier ambassadeur de l’Etat indépendant du Congo (avant sa cession à la Belgique en 1908), fut envoyé à Pékin pour recruter de la main-d’œuvre chinoise pour la construction d’une ligne de chemin de fer de 390 kilomètres reliant Léopoldville au port de Matadi:

Le comte Charles d’Ursel était lui aussi un «représentant» en Chine de l’Etat indépendant du Congo. L’ambassadeur d’Allemagne, le baron Heyking, finit par se plaindre ouvertement au ministre belge accrédité par Pékin, au sujet de ces «Belges du Congo». Les Anglais, meilleurs diplomates, ne trahirent extérieurement aucune gêne mais, dans le particulier, ils pressèrent les Chinois de «refuser toute concession» à ces parvenus, nouveaux venus, les «Congolais».

Il paraît que le comte d’Ursel, accompagné de l’utile et omniprésent Splingaerd, rendit visite au vice-roi Li-Hongtchang, que les Belges avaient invité à venir dans leur pays et de qui ils espéraient obtenir des chemins de fer et des concessions minières. Li lui dit: «Vous êtes censé représenter un Etat africain. Comment se fait-il alors que vous ne soyez pas noir du tout?»

ou

Comment il se fait du sang chinois coulât dans les veines de Kasa Voubou, le premier président de la République du Congo (1960). 


Quizz

Êtes-vous un bon rattachiste?

Découvrez-le en vous prêtant au petit jeu du Quiz

  1. Pour vous, Lumumba, c’est:

A: le premier village de paillotes implanté en Afrique par le Club Méditerranée
B: le cocktail maison du restaurant Le Tournant, à Ixelles
C: la salsa préférée de Fidel Castro
D: la dernière Audi assemblée dans l’usine VW de Forest avant la fermeture
E: un homme politique devenu premier ministre du Congo-Kinshasa en 1960 et assassiné six mois plus tard

  1.  Léopold II, qui fut roi du Congo, s’est rendu dans son royaume congolais:

A: chaque année pendant 10 ans pour fêter la Saint-Léopold et s’enivrer de vin de palme
B: à de multiples reprises pour faire du pédalo sur le lac Léopold II parce que c’est plus fun que sur le lac de Tervuren
C: une fois, pour inaugurer Léopoldville
D: jamais

  1.  Le mot «missionnaire» vous fait penser à:

A: un petit Blanc à lunettes qui dit la messe dans la brousse
B: un grand Noir à lunettes qui dit la messe dans le Brabant wallon
C: une position érotico-rattachiste

  1. Stanley, pour vous, c’est:

A: un Britannique qui a exploré le Congo pour le compte de Léopold II et qui a retrouvé Livingstone perdu au fin fond de la jungle
B: un petit outil très pratique pour découper la moquette
C: le petit maigre ou alors le grand gros dans Laurel et Hardy (on ne sait jamais lequel est lequel)
D: le véritable nom de famille de Madonna

  1. Le Congo belge a joué un rôle essentiel dans la seconde Guerre mondiale:

A: en fournissant à Dunlop le caoutchouc nécessaire à la fabrication des pneus des Jeeps britanniques
B: en fournissant à Michelin le caoutchouc nécessaire à la fabrication des essuie-glaces des Tractions noires si chères à la Milice française, sous Vichy
C: en fournissant à Pirelli le caoutchouc nécessaire à la fabrication des talonnettes des bottes de Mussolini
D: en fournissant aux Américains l’uranium nécessaire à la fabrication des deux premières bombes atomiques

  1. «Le temps des Flamands» vous évoque:

A: un remake du «Temps des gitans» produit par la VRT
B: la colonie vue par les Congolais, à l’époque
C: la Belgique, si ça continue durer comme ça, vue par les rattachistes liégeois
D: le temps retrouvé de Marcel Proust
E: le troisième temps de la valse à mille temps de Brel

  1. Le verbe rattacher est un verbe:

A: attachant
B: défectif
C: pronominal
D: invariable
E: irrégulier

  1. En République démocratique du Congo, la langue officielle est:

A: le wallon
B: la langue de bois
C: le français
D: le lingala
E: le swahili
F: le kongo
G: la langue maternelle

  1. D’où est tirée la citation suivante: «Kinshasa est une ville dangereuse à tout moment de la journée. Voleurs et voyous pullulent. Le crime violent y est fréquent et policiers et militaires visent sans arrêt les voyageurs pour leur soutirer quelque chose. Quand vous débarquez de l’avion, vous êtes entouré par des bandes de militaires en civil qui vous prennent en otages, vous, votre passeport et vos bagages jusqu’à ce que vous leur donniez de l’argent.»

A: SAS au Congo
B: le guide Lonely Planet
C: les Souvenirs de Simenon
D: un rapport ultra-confidentiel des Affaires étrangères qui circule sur le net
E: une interview de Karel De Gucht

  1. Pour vous, le rattachement de la Belgique au Congo, c’est:

A: un gag
B: une idée qui mérite de faire son chemin
C: un truc déconcertant qui fait réfléchir et c’est ça qui est bien
D: pas si absurde que ça en a l’air
E: comme l’œuf de Colomb, il suffisait d’y penser

  1. Pour financer ses projets pharaoniques au Congo, le roi Léopold II a:

A: uniquement puisé dans ses richesses personnelles
B: organisé des tombolas dans les serres de Laeken
C: vendu les bijoux de la reine
D: emprunté de l’argent à l’état belge
E: instauré une taxe sur les cuistax d’Ostende

  1. On peut lire la phrase: «L’indigène exagère toujours dans un sens ou dans l’autre et dans tous les cas il ment» dans:

A: le Manuel Pratique destiné aux participants du Paris-Dakar
B: les Mémoires d’Hergé
C: l’édition 1949-1950 du Guide Congo Nil des Chemins de fer vicinaux du Congo
D: un séminaire de Lacan
E: une lettre d’Amélie Nothomb à Pierre Mertens

  1. Pour le dictionnaire Littré, un congo est:

A: une danse en Dordogne
B: un genre de cassoulet basque
C: un refuge dans les Alpes
D: un tire-bouchon en Alsace
E: un cousin à la mode de Bretagne

  1. Quel éditeur envisage de publier un livre consacré au «Rattachement de la Belgique au Congo»?

A: la Première Couche
B: la Deuxième Couche
C: la Troisième Couche
D: la Quatrième Couche
E: la Cinquième Couche

  1. Dans la liste ci-dessous, qui n’a pas soutenu le «Rattachement de la Belgique au Congo»?

A: la RTBF, Radio Panik, Radio Campus
B: le journal Le Soir
C: les poêles Téfal
D: la maroquinerie Delvaux
E: l’imprimerie Austert

  1. Quelle(s) expression(s) ne figure(nt) pas dans le Dictionnaire des expressions françaises?

A: Rien ne sert de courir après son ombre, il faut se rattacher à temps
B: La loi du plus rattaché est toujours la meilleure
C: Qui aime bien rattache bien
D: Rattache-toi et le ciel t’aidera
E: Les paroles s’envolent, le rattachement reste
F: Tous les chemins mènent au Congo

Réponses:

1 – E; 2 – D; 3 – A B C; 4 – A; 5 – D; 6 – B; 7 – A; 8 – C; 9 – B; 10 – B C D E; 11 – D; 12 – C; 13 – A; 14 – E; 15 – C (poêles anti-adhésives); 16 –  A B C D E F

Résultats

  • Moins de 3 bonnes réponses: vous êtes un très mauvais rattachiste, détachez-vous de tout, fuyez la Belgique avant qu’il ne soit trop tard.
  • Moins de 6 bonnes réponses: vous êtes un rattachiste très, très tiède, consultez la page «Pour le rattachement de la Belgique au Congo!» du site www.manifestement.be, relisez le Manifeste du retour au bercail, essayez la cuisine congolaise, n’ayez pas peur, ça va aller.
  • Au moins 14 bonnes réponses: bravo, malgré quelques lacunes, de simples trous de mémoire peut-être, vous êtes un excellent rattachiste.
  • 16 bonnes réponses: vous êtes le rattachiste par excellence, digne d’être ambassadeur de la toute jeune et future République royale et populaire du Congo.

Générique

Générique des délires et autres contributions au Rattachement de la Belgique au Congo

  • Accompagnement musical éloge de Léopold II à Ostende: Hamida Tachfine & Serge Goldwicht
  • Accompagnement musical sketch «Tangoya Kot Fourdoum»: Baudouin  de Jaer
  • Affiches: Hélène Taquet
  • Art nègre (L’): François de Coninck
  • Blason: Jérôme Poloczek
  • Cachet Collectif MANIFESTEMENT: Hélène Taquet
  • Cachet «Rattachement de la Belgique au Congo»: Xavier Löwenthal
  • Ceci n’est pas une fiction: Xavier Löwenthal & Didier Pasamonik
  • Chauffeur camion croco: Denis Lafosse
  • Chauffeur camionnette-balai: Sigrid Marz
  • Collage affiches & distribution flyers: Simone Poucan et alii
  • Coordination arguments scientifiques: Laure d’Ursel
  • Coordination musicale de la manifestation: Jean-François Jans
  • Crocodile en métal (7 mètres de long): Jean Frère
  • Drapeaux pour manifestation: François de Coninck & Hélène Papot
  • Droit d’auteur et art tribal: Claude Katz
  • Éloge de Léopold II à Ostende: Maurice Boyikasse Buafomo
  • Élucubrations: Laurent d’Ursel et alii
  • Empereur: Maurice Boyikasse Buafomo
  • Érotique du rattachement: Bernard Mouffe
  • Film Ostende: Jean-François Jans
  • Film «Tangoy Kot-Fourdoum»: Jean-François Jans
  • Hymnes: Laurent d’Ursel
  • Innuit siniswichi: artiste anonyme
  • Logistique crocodile: Denis Lafosse & François de Coninck
  • Logo crocodile: Cédric Volon
  • Manifeste du retour au bercail: Laurent d’Ursel
  • Musée gonflable: Michel Dehoux, Serge Goldwicht, Jean-Pierre Jacquemin, Odile Frabegoul,
  • Hélène Taquet & associés
  • Passeports: Hélène Taquet & Serge Goldwicht
  • Pavillons de transit: Xavier Löwenthal d’après une idée de Serge Goldwicht
  • Pétition et traduction: Xavier Löwenthal et Guido Vermeulen
  • Photos Ostende: Christian Carez
  • Photos sketch «Tangoy Kot-Fourdoum»: Jim Sumkay et Gretchken Arkin
  • Quiz: Hélène Papot
  • Responsable atelier calicots & banderoles: Jean-François Jans
  • Retour (Le): Xavier Löwenthal
  • Schmogue: Serge Goldwicht
  • Sort des minorités dans la nouvelle République royale et populaire du Congo (Le): Monique Munting
  • «Tangoy Kot-Fourdoum»: sketch écrit et joué par Charlie Degotte & Dieudonné Kabongo
  • Tectoniques: Xavier Löwenthal
  • Vœux: Xavier Löwenthal
  • Webmaster: Olivier de Locht
  • Wikipedia: Xavier Löwenthal



Les préliminaires du Rattachement

Les préliminaires du Rattachement de la Belgique au Congo

  1. Le vendredi 22 décembre 2006, à Ostende

Partie de Bruxelles, une fière équipée débarque à Ostende, au pied de l’imposante statue équestre de Léopold II en face de la mer, sous-titrée «à notre génie protecteur» (!) et bordée de 2 groupes de statues de bronze représentant clairement d’un côté des Noirs et de l’autre, des Blancs, tous tournés avec reconnaissance et admiration vers le roi qui les ignore superbement du haut de son cheval…

Au programme:

  • Restitution de la main coupée à un des Noirs de la statue et bref historique de ce “vandalisme”
  • “Eloge de Léopold II” prononcé par le conteur médiologue Maurice Boyikasse Buafomo, (accompagnement musical Hamida Tachfine & Serge Goldwicht)
  • Un maximum de «Noirs» et  de «Blancs» se placent chacun de «leur» côté de la statue équestre de Léopold II et chantent dans la joie et la bonne humeur, les yeux tournés avec émotion vers Léopold II, la chanson bien connue d’Hervé Vilard: «Reviens!» sur des paroles modifiées pour la circonstance.

Admirez les photos de Christian Carez et le film-souvenir (provisoire) de Jean-François Jans!

  1. le samedi 13 janvier 2007 à Bruxelles

Ignorant le vent qui souffle et le bruit de mer que fait la Petite ceinture quand on ferme les yeux, une petite foule compacte se presse au pied de l’imposante statue équestre de Léopold II, boulevard du Régent, pour écouter le sketch savoureux, piquant et drôle, écrit et interprété par Charlie Degotte et Dieudonné Kabongo:

«Tankoya Kot Fourdoum!»

Sketch écrit et interprété le 13 janvier 2007 à Bruxelles, au pied de la statue équestre de Léopold II, boulevard du Régent, par Charlie Degotte et Dieudonné Kabongo

CHARLIE: Dis, tu as vu le truc là, avec De Brigode?

DIEUDONNE: Le faux JT!

CHARLIE: Oui oui, c’était quand même gonflé d’annoncer tout à trac sur le poste «Nous l’apprenons à l’instant: le rattachement de la Belgique au Congo est officiel!» Bardaf, dis!

DIEUDONNE: La Belgique congolisée, quel électrochoc!

CHARLIE: Les gens se sont rués sur leur téléphone

DIEUDONNE: Oui! à Bruxelles les gens étaient plutôt contents

CHARLIE: Allô? oui, le rattachement, c’est vrai? C’est excitant! Et c’est pour quand? Et c’est pour quand le rattachement… hé hé on est rattachés! Youpie!

DIEUDONNE: Oui, mais à Kinshasa, c’était plutôt: oh non pas eux, pas encore eux!

CHARLIE: Mais pourquoi?

DIEUDONNE: Tu sais ce qu’il me disait mon oncle?

CHARLIE: Non, je ne sais pas

DIEUDONNE: Il disait:  «Qu’est ce qui manque au Congo pour se développer comme la Belgique?»

CHARLIE: Qu’est-ce qui leur manque?... L’atomium!… Les schtroumfs!…. Un Magritte!

DIEUDONNE: Mon disait: «Ce qui manque au Congo, c’est le Congo!…»

CHARLIE: N’empêche, le rattachement, c’est une très, très belle idée.

DIEUDONNE: Oui, mais fallait pas vous sentir obligés de nous envoyer tout de suite Albert II!

CHARLIE: Désolé monsieur, mais un Saxe Cobourg Gotha Congo, ça se doit de montrer l’exemple!

DIEUDONNE (montrant la statue de Léopold II): Ah oui? Et lui, il a été au Congo peut-être? Il n’est pas même pas allé dans son petit village à Tervuren, de peur d’attraper des maladies!

CHARLIE: Oui mais maintenant, c’est plus pareil: ils y ont mis Laurent.

DIEUDONNE: Outang?

CHARLIE: Outang… Non, non, pas celui-là… Non, non: le rattachement, c’est pas un problème en plus: c’est beaucoup de problèmes en moins!

DIEUDONNE: «Belgique, territoire congolais d’outre-mer», ça sonne déjà bien!

CHARLIE et DIEUDONNE: On ne travaillera plus la main dans le moignon mais la main dans la main!

CHARLIE: Plus de problèmes linguistiques!

DIEUDONNE: Ah ça non: c’est lingala pour tout le monde!

CHARLIE: Tous en lingala! En Flandres:

DIEUDONNE: Lingalan!

CHARLIE: En Wallonie:

DIEUDONNE: Lingalon!

CHARLIE: A Bruxelles:

DIEUDONNE: Lingalère!

CHARLIE: Ah oui imagine, à Matongé, où les Belges ne seraient plus de bêtes touristes mais des Citoyens à part entière, avec des vrais papiers!

DIEUDONNE: Kinshasa, capitale de l’Europe, ça c’est de la grande Europe!

CHARLIE: On va gagner une place folle!

DIEUDONNE: Quand la mer du Nord retournera jusqu’à Gand, on va reloger tout ce beau monde au Congo facilement.

CHARLIE: Et faudra pas construire des chalets dans les Fagnes!

DIEUDONNE et CHARLIE: Et ça c’est bien pour les sapins!

CHARLIE: Et puis fini le lisier de porc!

DIEUDONNE: On mange du caribou, s’il vous plait!

CHARLIE: Oui! et du water-gnou!

DIEUDONNE: Non, le gnou, c’est plus au Sud

CHARLIE: Oui mais alors le jeu de mots ne marche pas…

DIEUDONNE: Ok, va pour le gnou.

CHARLIE: Du water-gnou! Du porc et frites! Et de la gazelle marinière!

DIEUDONNE: Non, pas les gazelles…

CHARLIE: Ok, pas les gazelles… Mais alors on mettra des centres culturels partout!

DIEUDONNE: Des frères Dardenne partout!

CHARLIE: Oh les beaux films qu’il vont pouvoir faire sur Lubumbachi, avec des pauvres gars sur des vielles mobylettes pourries.

DIEUDONNE: Y a pas de mobylettes à Lubumbachi.

CHARLIE: Comment ça, pas de mobylettes?

DIEUDONNE: Non, mais des palmes, ça on a!

CHARLIE: Et Annie Cordy qui viendra chanter «Tata yoyo» pour les enfants sorciers!

DIEUDONNE: Et les Nouveaux Diables rouges: la technicité alliée à l’émotion! T’imagine, quand ils vont gagner, la Grand-Place sera noire de monde!

CHARLIE: Ca, ça aura du sens!

DIEUDONNE: Et Franco Dragone qui mettra en scène le génocide au Rwanda, d’après son best seller «Rwanda: tranches de vies» aux éditions Hachette.

CHARLIE: Aux éditions Hachette… Mais ça va être bien…!

DIEUDONNE: Vive la Belgique congolisée!

CHARLIE: Vive le rattachement!

DIEUDONNE: Vive nous! Caribou! Poils de gnou! Marabout! Bout de gazelle! Excès de zèle…

CHARLIE: Tiens, mais cette voix… C’est une vois que je n’entends pas pour la première fois!

DIEUDONNE: Vive nous! Caribou!

CHARLIE: Papa! C’était vous!

DIEUDONNE: Non, non, mon fils, non!

CHARLIE: J’aurais dû deviner, quand il disait «Vive nous!»

DIEUDONNE: Non, ce n’était pas moi!

CHARLIE: C’était vous!

DIEUDONNE: Je te jure!

CHARLIE: J’aperçois toute la généreuse imposture: le boy, c’était vous!

DIEUDONNE: Non, mon fils, je ne suis pas votre père!

CHARLIE: C’était vous!

DIEUDONNE: Oui, mais juste un petit peu…une fois… une nuit…

CHARLIE: Papa!

DIEUDONNE: Mon fils , après toutes ces années!

CHARLIE: Tangoya God verdom!

DIEUDONNE: Mais non! Tangoya Goud Fourdoum!

CHARLIE: Tangoya Goud Fourdoum!

DIEUDONNE et CHARLIE: Tangoya Goud Fourdoum!

TOUT LE PUBLIC: Tangoya Goud Fourdoum!

Ensuite, aidé par le violon de Baudouin de Jaer amplifié par un mégaphone strident, l’assemblée entame vaillamment, un ton trop bas, la chanson de Brel «Ne me quitte pas!» aux paroles modifiées pour la circonstance.

Enfin, chacun se fait un devoir d’acquérir «le kit de sortie pour en être quitte de la Belgique», à savoir le passeport d’entrée dans la République royale et populaire du Congo, dûment cacheté et signé de la main émue mais ferme de l’empereur totalement constaté, Maurice Boyikasse  Buafomo.

Admirez le film-souvenir (provisoire) de JeanF Jans et les premières  photos de l’événement.

Hymne

Ne me quitte pas! (sur l’air bien connu de la chanson de Jacques Brel)

Ne me quitte pas
Il faut s’oublier
Tous les jours blessés
Qui s’enfuient déjà
Espacer le temps
Rattacher l’espace
Et le temps qui passe
À chercher dans l’ vent
La chair du passé
Qui saignait parfois
À coups de malheurs
Le cœur du « pourquoi ? »

Ne me quitte pas
Ne nous quittez pas
Ne nous quittons pas
Ne vous quittez pas

On fera les comptes
Des dettes réciproques
Des dons équivoques
D’indicibles hontes
On creusera l’avenir
Jusqu’aux origines
Car elles osent dire
Qu’elles ont rattaché
La Belgique si belle
Au Congo si beau
Entredéchirés

Ne me quitte pas
Ne nous quittez pas
Ne nous quittons pas
Ne vous quittez pas
Ne me quitte pas

On se montrera
Nos miroirs de face
Sans faire de grimaces
On se parlera
De ces années-là
Qui ont vu cent fois
Les distances se rayer
On récitera
L’histoire de ce roi
Fort de n’avoir pas
Pu se faire oublier

Ne me quitte pas
Ne nous quittez pas
Ne nous quittons pas
Ne vous quittez pas

Déjà on entend
Retentir le cri
De deux continents
Qu’on croyait ennemis
Il est paraît-il
Des ponts improbables
Écrits comme des fables
Dans le cœur des îles
Et quand la peur naît
D’avoir tout raté
Belges et Congolais
Ne s’épousent-ils pas

Ne me quitte pas
Ne nous quittez pas
Ne nous quittons pas
Ne vous quittez pas
Ne me quitte pas

On ne va plus s’défendre
On va réfléchir
On va s’admirer
Et s’écouter rire
Se méfier de soi
Le dire en deux mots :
Faute de Congo
Une fille s’embrasse
Si belle, chic et lasse

Ne me quitte pas
Ne nous quittez pas
Ne nous quittons pas
Ne vous quittez pas

SLOGANS

Back is beautiful!

Pour une fois, la Belgique frappe à la porte et demande si elle ne dérange pas. Mais elle frappe dans le vide : elle était partie avec la porte

Le Rattachement de la Belgique au Congo découle logiquement de la constatation d’un problème insoluble : en politique, on dit parfois : «Pardon…», mais jamais: «Merci!»

– Ça pue le retour du colonialisme, votre «rattachement au Congo»!

– C’est pire que le contraire: c’est la Belgique qui se constitue prisonnière...

La différence entre le Rattachement de la Belgique au Congo et la Gay pride?
Les Belges retournent «au pays» la queue entre les jambes…

Le coup de génie de Léopold II:
décréter que l’origine n’est pas à l’intérieur.

L’erreur fatale de Léopold II: faire d’une terre promise à un bel avenir une terre promise à quelques Belges.

Non, Lumumba ne s’est pas suicidé!
On ne veut pas réécrire l'Histoire mais la lire autrement.

Le Rattachement de la Belgique au Congo est aussi un exercice mental:
passer de «la pensée zèbre» (en noir et blanc) à la «pensée colibri» (multicolore).

Retournons au Congo comme une crêpe au sucre!

Le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est la boucle qui se boucle:
Les premiers Noirs, des Belges francophones étaient les Flamands.
Les premiers Noirs des Flamands étaient les Congolais.
Les premiers Noirs des Congolais seront les Belges francophones, puis flamands.

Et si le Congo refuse? On est dans la merde…
Non! on se rattachera à l’idée de «Congo»!

Secouez-vous la cervelle!
Déverrouillez-vous les méninges!
Offrez une nourriture saine à vos neurones!
Manifestez «Pour le rattachement de la Belgique au Congo!»
Le nouveau casse-tête kinois!

– L’Afrique a beaucoup à nous apprendre!

– Tant qu’elle restera un zoo humanitaire, en tout cas…

Dans le Rattachement de la Belgique au Congo se loge une mystérieuse jouissance.
Dès qu’elle aura été identifiée, le Rattachement aura eu lieu.

Le rattachement est tout simplement la meilleure collision qui puisse arriver à deux pays à la dérive…

Pourquoi les Chinois vont réussir là où la Belgique a échoué?
Leur civilisation n’entre pas dans la mallette de leurs hommes d’affaires.

– Pourquoi la Belgique n’a jamais ouvert de débat sur son passé colonial?

– Parce que, chez nous, on lave son linge sale en famille… C’est une question de politesse. Et de discrétion.

– Mais, elle est éclatée depuis longtemps, votre «famille»! Et votre linge sale vous pend au nez à la vue de tous! Il vous pue au nez!

– Ah oui? A force, on ne sent plus rien… Le passé, on s’est habitués… On s’en reprend une? C’est pour moi…

– Retourner où l’on n’est jamais allé? Non. Plutôt: revenir d’où l’on n’est pas parti.

– C’est compliqué, votre histoire.

– Le simple pue le propre.

Le Rattachement de la Belgique au Congo , c’est la réponse du berger polygame à la bergère qui ne sait pas de qui elle est enceinte.

Le Rattachement de la Belgique au Congo est une idée séduisante…
parce qu’elle s’accompagne du strip-tease de l’Histoire!

- La Belgique? Ah oui! Ça me revient: un petit pays aux dents longues…

- Eh bien, elle vous revient de droit!  

- Mais elle ne va pas vraiment revenir!

- Vraiment ou pas, ça revient au même: c’est l’idée qui compte.

- Comment peut-on dire des conneries pareilles? Je n’en reviens pas!

- De là où la Belgique veut se rattacher au Congo, personne ne revient, en effet. Pas indemne, en tout cas

- Et encore moins indemnisé…!

La Réunion Minière fait la force!

DON’T CONGO AWAY!

Con go home sweet home…

LET ME CONGO BACK TO YOU!

Chassez les Belges, ils reviennent en Congolais!

En quoi le Rattachement de la Belgique au Congo n’est pas une nouvelle Zinneke Parade?
Les Noirs, c’est pas des chiens!

Non! on ne fait pas l’apologie du «métissage», de la «rencontre», du «dialogue», de l’ «échange»!
Loin de nous l’idée qu’il y a une solution! Par pitié!
Pas toujours la même erreur!

À Bruxelles, le quartier congolais s’appelle Matongé ou Matongué.
À Kinshasa, le quartier belge s’appellera Marolles ou Woluwé?

Si la classe politique belge ne se prosternait pas spontanément devant les «experts» et ne se méfiait pas instinctivement des «intellectuels», elle s’étriperait depuis longtemps sur le passé colonial de la Belgique.
Exemple de débat explosif: Pourquoi les Congolais parlent du temps de la colonie comme du «temps des Flamands» et pas du «temps des Wallons»?

Congoler en justes noces? Encore une fois?

Le Congolais a la patate (douce) et le Belge a la frite (croquante).
À quelle sauce seront-ils rattachés?

Déjà le courant passe, c’est sûr, entre la Senne et le fleuve Congo…

Le Congo à la Belgique: «Allo Mama, bobo! Mama comment tu m’défais chui pas beau»

– Retournons au Congo comme une veste à la blanchisserie!

– Mais ils sont noirs là-bas!

– Raison de plus!

Julos Beaucarne récrit sa petite Gayole:
«Congo mobutu dit promis»

Même Brel s’y met:
«Hakuna ma tata Belgique est revenue! Mon coeur, mon coeur ne t’emballe pas, fais comme si tu ne savais pas...»

Négritude, belgitude, servitude, platitude, lassitude, ingratitude, vicissitude, solitude…
Tous les mots en –tude sont féminins.

– Mais la Belgique n’est pas un cadeau! Merci, on a déjà donné!

– Désolé, vous n’avez pas encore donné: on vous a pillés allègrement parce qu’on croyait être un cadeau!

– Et on doit donner quoi, maintenant?

– Une leçon.

Personne ne résiste à l’appel du Congo:
«Léééo! Lééopold! Lééopard!»

«Tout ça ne nous rendra pas le Congo… Ah non, peut-être?»

Le premier sens du verbe rapatrier était… «réconcilier»!

Trop de Congolais en Belgique?
Devenons tous Congolais!

Un bon mot d’ordre doit foutre le bordel.
Exemple: «Pour le rattachement de la Belgique au Congo!»

«Revenir sur son passé colonial? Tintin!», dit la Belgique.

Pourquoi retenter une greffe qui n’a pas pris?
Parce que la médecine politique a mis au point de nouveaux médicaments anti-rejet!

La fin: le rattachement.
Le moyen: l’agrafe.
Le début: la manifestation.

Le Rattachement de la Belgique au Congo fera de l’actuelle Belgique…
un pays à facilités!

Même si elle s’attache à les pourfendre, la manifestation contribuera malgré elle à colporter les éternels clichés sur les Belges et les Congolais.
Sauf qu’en art, analyser un cliché, c’est remonter jusqu’à l’appareil de photo mental de celui qui l’a pris.

Benetton® revoit sa copie couleur:  
United Congo with Belgium!

Léopold Ier = Allemagne.
Léopold II = Congo.
Léopold III = Allemagne.
Donc: Léopold IV = Congo!
CQFD.

– Et si l’UE refuse? – On la rattache toute crue à l’OUA!

«Nos ancêtres les Gaulois parlaient swahili ou lingala?»

Quand on ne s’entend pas, mieux vaut se boucher les oreilles que de faire semblant d’écouter.

Congo est masculin. Belgique est féminin. C’est le neutre qui a fait défaut. Comme toujours.

Cession du Congo à la Belgique en 1908.
Sécession du Congo de la Belgique en 1960.
Concession de la Belgique au Congo en 2007:
«On aurait voulu être chassés qu’on ne se serait pas installés autrement…»

La Belgique n’a jamais dit «Au revoir et merci!»
Le Congo n’a jamais dit «Au revoir et à bientôt!»
C’est pour ça qu’il faut reprendre les mêmes où ils se sont laissés… TOMBER!

«Tu peux crever!» dit l’épée de Damoclès à l’abcès du passé.

Les Belges en demandeurs d’asile? On aura tout vu!
Et pourquoi pas en directeurs d’asile, tant que vous y êtes?
Nous y sommes.

Et notre identité belge, qu’est-ce que vous en faites?
Du poil à gratter, des dragées contre la toux, ou des confettis.

Et notre identité congolaise, qu’est-ce que vous en faites?
Elle a résisté à son invention: elle survivra à son inexistence.

Si Nietzsche avait théorisé l’éternel retour  du Belge au Congo, il ne serait pas devenu fou!

On ne fait pas d’omelette aux cartes sans brouiller les œufs de l’identité!

- Pour se rattacher, il ne suffit pas d’être deux. Il suffit d’être inaccessibles à soi-même.

- C’est un peu tordu, votre histoire.

- Ce qui est droit n’est pas réaliste.

- Revenir pour vous resservir dans les richesses de notre sol, c’est ça? - Pas besoin de «revenir» pour ça: on n’est jamais partis.

- Revenir pour quoi, alors?

- Pour repartir autrement, peut-être… j’en sais rien, moi!

Pourquoi le Collectif cherche-t-il activement des experts en communication?
Parce que si la Belgique voulait se rattacher au Congo, ça se saurait.

Le Rattachement de la Belgique au Congo: il suffisait d’y penser!

Ce qui n’avait encore jamais été tenté: 2 chefferies (Flandre et Wallonie) et 1 centre extra-coutumier (Bruxelles)!

Il se dit que le Congo belge a coûté la vie à quelque 10 millions de sauvages.
Gageons que la Belgique congolaise fera aussi bien: l’actuelle Belgique compte précisément 10 millions de civilisés!

– Il y a un côté sado-maso dans ces poignets belges tendus vers des menottes congolaises, non?

– Certes. Mais comme la position du missionnaire n’a pas été concluante… on peut tout essayer. On doit! 

– Recoller les morceaux? Récrire la musique? Mixer les voix? Accorder les violons? Changer de partition?

– Non! De grâce! Donner, une fois, sa chance au silence qui entoure, de part et d’autre, l’absence de solution…

Et si la manifestation relance le tourisme exotique au Congo?
On fait exploser les charters en plein vol!

… et Albert II reconverti en gardien de nuit du Musée de Tervuren:
on ne peut renoncer à sa souveraineté et garder son souverain.

Si le Congo était un mail dont la Belgique était la «pièce jointe», qui en serait le destinataire?
Le Musée des farces et attrapes, évidemment!

Selon un livre récent du philosophe français Pascal Bruckner, un certain masochisme occidental peut tourner  la repentance en une véritable tyrannie.
Pas de danger de ce côté de la frontière: en 2007, la Belgique n’a toujours pas découvert le mot.

Rattache-moi que je m’y mette!

RAC = Rayons l’Afrique du Congo!

RBC = Rattachement de la Belgique au Congo!

RCC = Rapatrions le Chocolat au Congo!

RDC = République Démocratique du Congo!

REC = Ravivons les Échardes du Congo! RFC = Record de Foutaises sur le Congo!

RGC = Rameutons la Généalogie du Congo!

…  

RZC = Rugissement des Zèbres du Congo!

Si le Rattachement de la Belgique au Congo était un événement œcuménique, c’est-à-dire multiculturel, interculturel, pluriculturel ou transculturel, on trouverait tout naturel… de l’avoir organisé.
Le Rattachement de la Belgique au Congo est un événement poético-politique.

Le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est très grave, très dangereux et très rigolo!

Le fin du fin serait bien sûr de manifester le 21 janvier dans le plus grand DÉTACHEMENT!

Le Congo est le souvenir du présent qui n’est pas un cadeau.

Le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est préférer regarder ailleurs que de faire semblant de se regarder en face.

Il s’est marré jusque dans sa tombe et rien ne le fera s’y retourner…
mais il est de bon goût de conspuer Léopold II… et ça le fait marrer!

– J’en reviens pas, du Congo!

– Normal, t’y retournes sans l’avoir jamais vu!

Pourquoi briser les tabous qui tiennent l’Histoire debout?
Parce qu’à la longue l’indicible devient impensable.
Or il faut TOUT penser.
Même au Rattachement de la Belgique au Congo!

Le Rattachement de la Belgique au Congo? Ça déménage!

Ni retrouvailles, ni réconciliation, ni replâtrage: le Rattachement de la Belgique au Congo part d’un constat d’échec et n’arrive nulle part!

– C’est qui, les nouveaux «missionnaires»? Les experts du FMI, les conseillers de la Banque Mondiale, les inspecteurs de l’OMC, les enquêteurs d’Amnesty International, les équipes de Médecins sans frontières?

– Pas du tout! Ce sont les prêtres congolais qui prêchent dans les églises du Brabant wallon!

Le Rattachement de la Belgique au Congo commencera par l’acquisition d’Immo-Belgo par Immo-Congo!

De Léopold II, le Congo a été la propriété privée…de quoi?

Les derniers seront les premiers. À voir.
En tout cas, les plus détachés seront les plus rattachistes.

Les Belges qui ont souffert au Congo ne souffrent plus du Congo.

Les Belges anti-rattachistes sont… RACISTES!
Ils se savent comestibles et croient les Congolais… CANNIBALES!

Le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est l’histoire d’un Belge qui demande à un Congolais qui n’en a rien à foutre de la Belgique:  «On s’est déjà rencontrés quelque part, non?»

Le Rattachement de la Belgique au Congo, c’est l’histoire d’un Belge qui n’en a rien à foutre du Congo et qui rencontre un Congolais qui lui dit: «Bonjour, comment ça va?»

Le seul point commun entre «Belgique» et «Congo» est le point G!
Si avec ça on ne peut pas s’entendre…

Le rattachiste invétéré Paul-Henry Gendebien s’est marié à Kinshasa!
Est-ce un signe, un lapsus, un aveu, un désir ou un ralliement?

Les «nouveaux blancs», qui prétendent ne pas faire tache au milieu des Noirs parce qu’ils gardent farouchement le temple de l’infamie coloniale, s’élèvent contre l’humour sacrilège à l’œuvre dans le Rattachement de la Belgique au Congo… alors qu’ils en sont par devers eux les précurseurs!
Ils sont les «nouveaux missionnaires» belges évangélisant sur le sol de la Belgique bientôt rattachée au Congo!

SALMIGONDIS

Bilan, suites et retombées

Politique, historique, prophétique, prémonitoire, avant-gardiste, inespérée, bref, révolutionnaire, la manifestation «Pour le rattachement de la Belgique au Congo!» a bien eu lieu le 21 janvier 2007 malgré une pluie battante, un crocodile nerveux et l’absence attendue de son Excellence l’ambassadeur de la RDC.

Estimation du nombre de participants: 169

compte non tenu des retardataires, de la conductrice de la voiture-balai, du conducteur du camion-crocodile et de la vingtaine de policiers, en uniforme et en civil, qui, après trois questions dans le blanc des yeux autour du thème «Bon, sérieux maintenant, c’est quoi c’t’ histoire? au bureau c’était clair pour personne…», se sont piteusement volatilisés, bien avant que la foule des manifestants ne s’ébranlât...

… mais la manifestation n’est pas la dernière étape du Rattachement!

En effet, non seulement un livre est en préparation sous la direction de Serge Goldwicht (finalement écrit par Laurent d'Ursel et Xavier Löwenthal et mis en page par les bons soins de la graphiste officielle du Collectif, Hélène Taquet), avec un DVD de Jean F Jans (finalement, les DVD étant en voie de disparition, une liste de liens), aux éditions de la Cinquième Couche (finalement édité en 2016 par Maelström RéEvolution: "Grande et petite histoire du rattachement de la Belgique au Congo qui redonnera corps et vie aux traces, archives et autres preuves du Rattachement, additionnées de nouvelles et éminentes contributions artistiques et théoriques" (pour toute suggestion de collaboration, contactez le Collectif), mais le Collectif MANIFESTEMENT, à l’occasion du centenaire de la mort de Léopold II en 2009, entend procéder à la reconstitution inauthentique et grandeur culture du cercueil de Léopold II en vue de son enterrement à Kinshasa dans les formes locales et pour la paix de son âme nègre errante sous la haute et sourcilleuse surveillance de sa Majesté l’Empereur constaté de la République royale et populaire du Congo, Maurice Boyikasse Buafomo.

Cette montée à Kinshasa sera aussi l’occasion d’une exposition: Musée présidentiel et gonflable de l'ex-Belgique fédérale fondée sur le «Musée de Tervuren», source d’inspiration et d’aspiration permanente, éclaireur flamboyant.


L'Enterrement de Léopold II

Après le "projet": projet d'ENTERREMENT de Léopold II à Kinshasa en 2011, sous l'égide de Maurice Boyikasse Buafomo, Empereur de la République Royale et Populaire du Kongo Belgique, constaté le dimanche 17 décembre 2006 à 20h18, au quartier Matongé de la commune d’Ixelles, plus précisément au café-restaurant L’Horloge du Sud,

Lisez la Lettre Entrouverte de Maurice Boyikasse Buafomo


Découvrez le calendrier du projet


«Mpili ya Tata Léopold II mpe Matanga ya Tata Lumumba»

«Le deuil de Léopold II (le père) et les funérailles de Lumumba (le double du père)»

(28 juin 2010 – 27 juin 2011)

... la "réalité":

... puis l'histoire s'est précipitée à la surprise générale et dès le 23 novembre 2010 Léopold II a été inhumé - enfin! - en terre congolaise, quelque part dans le parc de Tervuren...

... comme attesté le 13 décembre 2010 à L'Horloge du Sud (141 rue du Tröne - 1050 Bruxelles) à la faveur d'une terminale CONFÉRENCE DE PRESSE ET DE POPULATION

Léopold II était mort? Il est désormais enterré!

Voir l'invitation à la conférence et l'appel solennel de l'Empereur.

Voir le film de l'enterrement (video manquante)


Revue de presse

  • Le Soir, 23-25 décembre 2006
  • De Morgen, 23 décembre 2006
  • Le Soir, 6-7 janvier 2007
  • Varia
  • Oupolpot, n°3, été 2008
  • Charlie-Hebdo, 1er octobre
  • 2008

Sur le net, un Congolais rattachiste plein d'humour:

Dernières dépêches

Des associations belges veulent le rattachement de la Belgique au Congo

RD CONGO - 21 décembre 2006 - par PANAPRESS

Un collectif d’associations belges militant contre la colonisation du Congo par la Belgique, a lancé, dans un communiqué rendu public jeudi à Bruxelles, un appel pour l’organisation d’une grande manifestation le 21 janvier 2007 dans la capitale belge, "Pour le rattachement de la Belgique au Congo".

En prévision de cette manifestation, les associations prévoient le tournage d'un film, vendredi à Ostende en Belgique, devant l’imposante statue équestre du Roi Léopold II, fondateur de l’Etat indépendant du Congo, devenu colonie belge à partir de 1910.

Au cours du tournage, il est envisagé une cérémonie au cours de laquelle sera restituée une main manquante à la statue d’un Noir, rangée avec d’autres, à côté de celle du Roi Léopold II.

Selon le communiqué du collectif d'associations, cette main avait été coupée en 2004, par des manifestants pour protester contre la colonisation belge du Congo.

A l’époque, un vif débat se déroulait en Belgique après la projection à la télévision d’un film sur le Roi Léopold II, accusé d’avoir organisé des massacres d’indigènes congolais, à très grande échelle dans l’état indépendant du Congo, rapporte le document

L’auteur du film, un réalisateur anglais, faisait état, dans ce film, d’un génocide de plus de 20.000 indigènes congolais ayant été massacrés en quelques années par l’administration mise en place dans l’Etat indépendant du Congo, par le Roi Léopold II.

L'idée de la manifestation "Pour le rattachement de la Belgique au Congo" est émise au moment où la télévision belge de langue française (RTBF) vient de montrer un reportage fiction dans lequel on voit la Flandre proclamer son indépendance de la Belgique.

Digitalcongo.net 3.0

Bonjour | 28/12/2006 9:10 |

Des Belges défilent pour réclamer le rattachement de la Belgique à la Rdc

Kinshasa, 27/12/2006 / Politique

L’idée de la manifestation «Pour le rattachement de la Belgique au Congo» est émise au moment où la télévision belge de langue française (RTBF) vient de montrer un reportage fiction dans lequel on voit la Flandre proclamer son indépendance de la Belgique. Ce n’est pas une nouvelle histoire belge. Le plus sérieusement du monde, un collectif d’associations belges militant contre la colonisation de la R.d.Congo par la Belgique, a lancé, dans un communiqué rendu public à Bruxelles, un appel pour l’organisation d’une grande manifestation le 21Janvier 2007 dans la capitale belge, «Pour le rattachement de la Belgique au Congo».

En prévision de cette manifestation, les associations prévoyaient le tournage d’un film, à Ostende en Belgique, devant l’imposante statue équestre du Roi Léopold II, fondateur de l’État indépendant du Congo, devenu colonie belge à partir de 1910.

Au cours du tournage, il est envisagé une cérémonie au cours de laquelle sera restituée une main manquante à la statue d’un Noir, rangée avec d’autres, à côté de celle du Roi Léopold II. Selon le communiqué du collectif d’associations, cette main avait été coupée en 2004, par des manifestants pour protester contre la colonisation belge du Congo.

Le pavé de la Rtbf

A l’époque, un vif débat se déroulait en Belgique après la projection à la télévision d’un film sur le Roi Léopold, accusé d’avoir organisé des massacres d’indigènes congolais, à très grande échelle dans l’État Indépendant du Congo, rapporte le document. L’auteur du film, un réalisateur anglais, faisait état, dans ce film, d’un génocide de plus de 20.000 indigènes congolais ayant été massacrés en quelques années par l’administration mise en place dans l’État Indépendant du Congo, par le Roi Léopold II.  L’idée de la manifestation «Pour le rattachement de la Belgique au Congo» est émise au moment où la télévision belge de langue française (RTBF) vient de montrer un reportage fiction dans lequel on voit la Flandre proclamer son indépendance de la Belgique.

Ce reportage a notamment montré le roi des Belges, Albert II, quittant le Palais Royal et un journaliste expliquant qu’ayant perdu son trône, il se rendait à Kinshasa, au Congo.

Ce reportage qui a montré des personnalités politiques de premier rang, dont le président de l’Assemblée nationale belge, piégées par des journalistes, faisant les déclarations les plus officielles en rapport avec la «sécession annoncée de la Flandre»et la fin de la Belgique, a donné lieu à un houleux débat dans le pays et dans le monde.

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Jeudi 14 décembre 2006

La Guerre des mondes et le rattachement au Congo...

par Patrick LOWIE

Pendant que la RTBF joue à la Guerre des Mondes (ou la guerre des régions) - procédé ancien de plusieurs décennies sur un thème qui ne fait plus peur à personne en Belgique, un mouvement artistique, poétique et politique belgo-congolais vient de voir le jour: le rattachisme.

Plus d'infos sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Rattachisme

et surtout https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Pastiches/Rattachement (La section "Pastiches" de Wikipédia a été créée par ses administrateurs spécialement à l'intention du Collectif, raison pour laquelle le mot "pastiches" figure encore erronément dans l'entrée.)

Une pétition est d'ailleurs en circulation dans les milieux les plus influents de la capitale (future capitale d'une région d'Outre-mer du Congo?) où nous pouvons lire que les membres de ce groupe réclament que soit reconnu la congonité congénitale et que la Belgique soit rattachée au Congo. Ils veulent ainsi créer un Etat transcontinental. Ce serait la première fois dans l'histoire de l'Humanité qu'un rattachement inverse se met en place entre d'anciennes colonies et le pays colonisateur. Ils réclament qu'une statue de Patrice Lumumba soit érigée à la place des Martyrs à Bruxelles, que la nationalité congolaise soit accordée automatiquement à tous les Belges et le passeport européen à tous les Congolais, que le siège des Institutions européennes soit déplacé à Kinshasa, qu’à l’instar de la porte de Namur à Bruxelles, justement rebaptisée Matongé, le quartier de Kintambo (ou tout autre qu’on voudra) se nomme désormais Marolles ou Wezembeek; que Knokke-le-Zoute soit transféré à jadotplage, et lippens aussi (la Belgique garderait le zwin); que Brazzaville soit rebaptisée Djoû-li Congo; que le Lingala devienne la seule langue officielle de la Belgique; que la Belgique devienne un «pays à facilités», où le français et le néerlandais seraient tolérés et même usés; que le Lingala soit enseigné dans les écoles, devienne la langue de l’administration et des tribunaux... que Dieudonné Kabongo présente le JT de la RTBF.

Certains pensent encore qu'il s'agit d'un canular (un peu comme celui de la RTBF où une fausse émission annonçant l'indépendance de la Flandre à fait crier les bobonnes dans les chaumières), mais suivant nos informations, l'organisation - probablement très bien organisée - envisage de manifester le dimanche 21 janvier à 15h à la Place Loix (Bruxelles). Nous n'avons pas eu, à l'heure actuelle, des informations ou des réactions côté Congolais. Par contre, à Bruxelles, certains aurait proposé de ne pas rattacher la Belgique immédiatement et complètement au Congo mais d'agir par étapes: d'abord la Province de Namur et Charleroi qui a déjà des liens solides avec Kinshasa.

Rien que du bonheur en perspective


À l’adresse des cœurs décrochés, des âmes solides et des pieds exo-patriotiques:

Action performance collective de désenvoûtement congolo-belge au parc Duden le dimanche 4 février 2018 à 14h

Rétroacte:
10 janvier 2018: le groupuscule ACED (Association Citoyenne pour un Espace public Décolonial) revendique le déboulonnage dans le parc Duden à Forest du buste de Léopold II.
(…)
12 janvier 2018: Le buste de Léopold II volé laisse place à une réjouissante imitation en graines pour oiseaux. C’est voler (se déplacer dans l’air) qui a donné voler (dérober).
13 janvier 2018: Le buste est retrouvé dans un fourré du parc par les équipes de Bruxelles-Environnement. Il devrait retrouver sa place «dans un mois ou deux» (Belga). Le Collectif MANIFESTEMENT comprend qu’il doit intervenir –c’est-à-dire réactiver une procédure de désenvoûtement réciproque− avant le 13 février. Dont acte.