Pour un partage de la violence!


à la mémoire d'Astérix et de Siné

C'est-à-dire

«Contre la privatisation de la violence!» + «La violence pour tous!» + «Non à la non-violence!» + «La violence: ne la gardez pas pour vous!» = «Casse sa gueule à Gandhi!»


Une collaboration du Collectif MANIFESTEMENT, Kabooom! et Ministerie van Agitatie


Image

Manifestation à Bruxelles le 26 janvier 2014 à 15h


Lien d'édition secret: http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/anonymous-edit/188788:N9WIoS_0-fP3zupZHFSy-MYQhW0

Concept


On a à peu près tout dit de la violence: qu’elle est partout, parfois frontale et souvent sournoise, à l’extérieur et à l’intérieur de soi, constitutive du système et inhérente à la vie, parfois gratuite, parfois payante, injustifiable mais incondamnable, condamnable mais impérative, taboue, sacrée, fascinante et dégueulasse, libératrice, illusoire et exaltante, canalisable, sublimable et insurmontable, policière, conjugale et psychologique, sexuelle, sociétale ou mentale, symbolique, économique ou religieuse, passive, proactive ou inconsciente, rituelle, juste ou préventive, pacificatrice, structurelle ou épidermique, systémique, domestique ou génétique verbale, structurante ou nécessaire, centripète, matérialiste ou collective, culturelle, animale ou philosophique, héréditaire, cancérigène ou virale, psychédélique, idéaliste ou théâtrale, suicidaire, égoïste ou délassante, lâche, romantique ou héroïque, thérapeutique, romantique ou baroque, primitive, idéologique ou individuelle, éclectique, intermittente ou militante hygiénique, roborative ou contagieuse, dialectique, éternelle ou contemporaine, prémonitoire, préventive ou fatidique, obscène, obligée ou défoulante, aliénante, ambiguë et émancipatoire, réaliste, mystérieuse et classique, tautologique, totalitaire et réflexe, vitale, débile et foudroyée, actuelle, onirique et bleue, et même qu’elle est violente, et même de manière parfois intéressante (ici n’est pas le lieu de donner plus qu’un exemple parmi d’autres) sauf ce qu’elle est:

une «ressource naturelle» (et par là un bien commun plutôt qu’un mal absolu) à partager sans exclusive ni a priori et selon des critères (toujours) à (re)négocier.
Voilà ce qu'on a confondu sous toutes les latitudes : un «mal nécessaire» et un «bien explosif». Pourtant, l'impasse de la violence est aussi flagrante que l'impasse de la non-violence: le partage seul départage tout le monde.

En taxant la violence de bien commun, le Collectif MANIFESTEMENT n'est pas encore Par-delà le bien et le mal mais déjà sur la voie de la nietzschéenne inversion de toutes les valeurs. C'est déjà ça.

Mais qu'est-ce qu'une violence insuffisamment partagée? Quelques exemples valent mieux qu'un long discours: de la justice, du sexe, du snuff, de la pédagogie, de la bavure, de la correction, de la publicité, et de la censure.

La violence n'est pas une ressource (naturelle ou culturelle) inépuisable. La tradition en a conclu à la diabolisation de son déchaînement. Avec le succès que l'on sait. D'où la nouvelle hypothèse de travail politique (et singulièrement post-moralisatrice): et si une violence vivable passait plutôt par son équitable partage?

Une subtile inversion des valeurs distillée par les puissants préside à leur accaparement de la violence, favorisé par la paralysie de la gent misérable: ils stigmatisent ce qu'ils se réservent (l'argent, le pouvoir, la violence) et louent ce qu'ils dédaignent (le travail, l'honnêteté, l'obéissance).

La violence, c'est comme la drogue : sa pénalisation la déchaîne. Seule la fin de la condamnation de la violence permettra d'en endiguer les excès. Donc il faut postuler qu'elle est un bien collectif. Donc la seule question qui vaille est celle de sa répartition équitable.
Le reste est propagande ou niaiserie. CQFD.

Les plus profondes pensées dans lesquelles s’enracine la nécessité d’un partage de la violence:

Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions (Marc Levy),

On ne jouit bien que de ce qu’on partage (Madame de Genlis),

La réalité est ce qui se partage. (Bernardo Carvalho),

Un bien n’est agréable que si on le partage (Sénèque),

Un partage avec Jupiter n’a rien du tout qui déshonore (Molière),

Les plaisirs que je ne partage pas avec vous, il me semble n’en jouir qu’à moitié (Choderlos de Laclos),

Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié (proverbe),

La violence, même bien intentionnée, frappe toujours en retour (Lao-tseu).

ARGUMENTS


Scandale: le complot de la pensée unique contre le partage


Suspense: le Mouvement de Gauche mettra-t-il le "partage de la violence" à son programme politique?

Après les récents déboires conjugaux de Bernard Wesphael, le Collectif Manifestement ose espérer que le décapité Mouvement de Gauche aura la présence d'esprit d'inscrire sans tarder le "partage de la violence" à son programme politique.
Rien à ce jour (3 novembre 2013).


Attention: il y a partage et partage!


Exemple (1): la bataille de boules de neige

D'une violence l'autre (en passant par la bêtise): le coup d'éclat guerrier de Peter terryn



Exemple (2): Le droit d'avoir fessé et le devoir de l'être

Véritable monstre du Loch Ness éducationnel, la question du droit de fesser les enfants… est tranchée une fois pour toutes: pourvu qu'il s'assortisse du devoir pour l'enfant de fesser ses parents dès qu'ils le méritent.

Papa, baisse ton froc: la fessée, c'est réciproque!

Merci, Collectif MANIFESTEMENT!


Annonce: les premiers invités à manifester

L’appel à manifester POUR UN PARTAGE DE LA VIOLENCE! s’adresse bien sûr surtout à tous et à toutes mais encore plus spécialement aux VIP*:


à Céline Dion,
aux pompiers petits,
aux sportifs amateurs,
à l’ordre des médecins,
aux Suisses neutralisés,
à l’inventeur du rubicube,
aux macrobiotechniciens,
aux homosexuels chétifs,
aux avocats de Monsanto,
aux écorchés même pas vifs,
aux policiers en fin de carrière,
aux amoureux de l’eau de rose,
aux boucs émissaires à la tête de Turc,
aux éleveurs de cochons d’Inde MADE IN CHINA,
aux membres bipolaires du Collectif MANIFESTEMENT,
aux artistes qui ont leur statut et un compte chez Smart,

et les inséparables:

la LDH,
Gaya et le MRAX,
Marc Wilmots, Slavoj Žižek et Stromae,
Flair, L’Éventail et Psychologie magazine,
les Black Blocs, les scouts et les indignés,
Pierre Marcolini, Jef Colruyt et Wim Delvoye,
Child Focus, Touring Secours et ARTE Belgique,
Julien Coupat, Bart De Wever et autres Ai Wei Wei,
Michel Collon, Philippe de Belgique et Luc Trullemans,
Charia for Belgium, la Scientologie et Monseigneur Léonard,
Herman Van Rompuy, Roberto D’Orazio et Mischaël Modrikamen,
la prison de Forest, l’École européenne II et l’hôpital Édith Cavell,
les SDF obéissants, les employés volontaires et les chômeurs honteux,
les femmes battues, les femmes battantes et les femmes imbattables,
le Syndicat national des locataires, le Samusocial et l’Alliance des Tibétains de Wallonie,

sans oublier :

Dieu, ses affidés et le Grand Jojo.

* VIP: Véritable Impuissant du Partage


Le trailer, avec générique

Coïncidence, le come-back superstitieux des fondateurs du heavy metal

Le générique du TRAILER de la manifestation “POUR UN PARTAGE DE LA VIOLENCE!” issu de la collaboration entre

le COLLECTIF MANIFESTEMENT: Sylvain Brasseur, Martin Delloye, Annabelle Dupret, Laurent d’Ursel, Amandine Letawe, Anne Löwenthal, Tobias Löwenthal, Xavier Löwenthal, Arthur Lambert, Jean-Philip Merveille, Charlotte Ortegat, Meghann Seron, Yed Nadia Shihab El Meshehedani, Nicolas Śnieciński

et KABOOOM!: K-Team!, Jean-Philippe Sabes, Jean-Baptiste Pépita, Jean−Michel Stella, Tat Skandal, Kat Seedal, Steph Pr. LoiK, Elise Solčne, Lamandale, Céline MicKa, Marie Nath, Simon Gilles (Bloodengineer); KreaKtion!, Mikki Vinz, Robert Gordon, KatiKo.

IMAGE: Loïc Carrera

RÉALISATION: Marco Zagaglia


Et la violence policière?

Le pouvoir, qu'il soit religieux ou politique ne rit jamais. Plus un système est absolu, dictatorial, plus autour de lui, tout devient triste. Alors un éclat de rire qui explose là-dedans a la violence d'une bombe, il fait voler en éclats tout le dispositif de terreur et il libère l'homme de la peur.  

Dario Fo

Elle ne pose qu'avec plus d'urgence spectaculaire que les violence sociales, religieuses, conjugales, capitalistes, atomiques et mentales la question de la nécessité de critères légitimes de son partage dans le temps, l'espace et les têtes.


Vive la police?

Pourquoi pas, pourvu qu'elle ne soit pas univoque, exclusive, monopolistique, privilégiée, unilatérale, systémique, homofocale, monolithique, unidirectionnelle, partiale, uniforme, trustée, homogène, butée, aveugle, revancharde?

C'est ce que signifiait notre présence le 22 septembre 2013 au quinzième anniversaire de la mort par étouffement policier de Semira Amadou:


Photos de Céline Rallet, Jean-François Jans, Yed Nadia Shihab El Meshehedani et Christophe Delaetere


Pour conclure

Les invités d'honneur de la manifestation: le heavy metal fait du partage de la violence son principe.

Hymne


SLOGANS

Papa, baisse ton froc: la fessée, c'est réciproque!

Que l’artiste qui ne se sent pas de trop se jette la première pierre ! (il changera vite d’avis)

Cette pléThore d’aRtistes inflige un camOuflet aux adePtes de la pantoufle !

Et l’art de ne rien faire, y avez-vous songé ? À l’ère de la mondialisation, avoir du génie n’est plus une excuse pour faire de l’art !

Artistes ! Ne comptez pas sur Darwin : procédez à votre propre sélection artificielle ! Beaucoup d’appelés, Trop d’élus !

La quadrature du cercle Le verbe assister est de gauche mais le nom assisté est de droite.

Dans corporatisme, il n’y a pas art... mais rat !

Manifester contre les artistes pullulants, c’est poursuivre la grève de la fin de l’art par d’autres moyens !

L’art ne dérange plus. Est-ce une excuse pour rentrer dans le rang, c’est-à-dire grossir les rangs des mécontents? ÉVIDEMMENT!

- La volonté d’être scandaleux se mord obligatoirement la queue.

- Ça en dit long sur le désir qui la sous-tend!

L’ART POUR TOUS, C’EST L’ARISTOCRATIE À LA CARTE !

Cracher dans la soupe ? Pourquoi pas ? Pourvu que ça lui donne du goût...

Au pire, la manifestation dégénèrera en une authentique fête désintéressée !

« Trop d’artistes ! c’est le cri de détresse de la critique, inquiète de l’extraordinaire fécondité de l’époque. » in F. Benoît, l’Art français sous la Révolution et l’Empire. Genève, 1897, p.243.

Au XIXe siècle, c’est l’invention de la peinture en tube qui a fait exploser le nombre de peintres. Au XXIe siècle, c’est... les allocations de chômage ! « TOUT EST ART ! » ET L’ART DE SE TAIRE ?

- Quelque part, si la manifestation devait avoir lieu, ça devrait être sans la bénédiction de la commune, de la police, de respectables institutions culturelles, de...

- Je t’interromps. La manifestation aura précisément lieu quelque part : place Van Meenen!

Jusqu’où pousser l’impunité de l’art ? Jusque dans ses derniers retranchements ! La marginalité est la posture artistique par excellence. L’imposture est ailleurs. Le statut de l’artiste, c’est l’art inscrit dans la loi. Mais la fatalité se décrète-t-elle ?

La manifestation sera un modèle d’entreprise transgressive si elle ne devient pas prétexte à... s’éclater, braver le froid, sortir les enfants, tuer l’ennui le dimanche en hiver, se retrouver entre soi, dire qu’on en a été, exhiber sa créativité, satisfaire sa curiosité, se faire de nouveaux amis, un chouette souvenir, voire une nouvelle ligne dans le cv. Donc elle n’aura pas lieu. Ouf!

À quand un lobby des fonctionnaires de la subversion subsidiée ? Mais un lobby décalé, impertinent, subversif, bref : « artistique », s’il vous plaît !

- L’art est élitiste par définition !

- Choisissez une moins haute définition !

« Et la Muse, elle est syndiquée au moins ? »

Si la démocratie n’était pas devenue une religion, l’art ne connaîtrait pas une crise des vocations... surnuméraires !

DANS « Y A TROP D’ARTISTES ! », L’ESSENTIEL, C’EST LES GUILLEMETS. Ceci n’est pas une manifestation... puisque c’est une performance !

- Profession : artiste.

- Et ta soeur ?

- Idem.

L’artiste qui défile en hurlant : « Y a trop d’artistes ! » ne se défile pas au moment critique.

- Au fond, c’est une manifestation sans illusion.

- Sauf celle-là.

- Concevoir, créer et peaufiner le site

www.tropdartistes.be n’aurait pas suffi ?

- Peut-être.

Toute manifestation est-elle performative ? CONCRÈTEMENT : suffit-il de hurler « Y a trop d’artistes ! » pour que ce soit le cas ? On peut rêver... L’artiste se savait secrètement nécessaire... et voilà qu’on le décrète tout d’un coup utile, c’est-à-dire socialement rentable ! On va se laisser faire ?

Et quand le mot « artiste » sera péjoratif, on feindra la stupeur?

1 performance + 1 manifestation = 1 performanif !

Le trop-plein d’artistes est une forme d’obésité typiquement occidentale Manifestement, il y a trop d’artistes... Eh bien, mani...festoyons ! Avoir trouvé un lieu pour une MANIFESTATION utopique, voilà la PERFORMANCE !

Oui ! la question du « trop » est forcément politique !

« Le droit de manifester et le devoir... d’être artiste ? » Et puis quoi encore ? Après la journée sans voiture (18 septembre), la journée sans tabac (31 mai), la journée sans achat (26 novembre), la journée sans télé (4 décembre), la journée sans microbe (16 janvier), la journée sans que + subjonctif (17 juillet), la journée sans artiste (22 janvier) !

Si manifester servait à quelque chose, l’accès à l’art aurait été verrouillé depuis longtemps. Donc... ? Ne pleurnichons pas ! De tout temps, les artistes et l’État ont fait bon ménage à trois... Exiger un statut de l’artiste, est-ce le remède ou le symptôme ?

La locution « Trop, c’est trop ! » remonte à 1678 ! C’est dire !

Si « Y a trop d’artistes ! » était une entreprise de séduction, qui en serait la victime ? « Cet artiste ? Il est vraiment trop... » (sans commentaire)

- Vous manifestez sans conspuer la ministre de tutelle ?

- Nous ne performons sous la tutelle de personne. Nuance !

« Y A TROP D’ARTISTES ! » OU « Y A TROP DE GENS ! » ? À partir de combien de mots une manifestation devient-elle littéraire ?

Manifester, c’est assouvir publiquement une pulsion autobiographique Le principe d’art, chimère entre toutes Tout artiste plongé durablement dans un liquide propice subit une poussée virtuelle préventive, dirigée de haut en bas, égale (voire supérieure) au vide du fluide déplacé (ou non) et appliquée d’office au centre de gravité de son art. « Y a trop d’artistes ! » ® est une marque déposée délicatement sur la table de nuit d’un insomniaque hilare

L’art n’est pas un long flux tranquille. Or l’essentiel procède du superflu. Donc tout artiste est redondant.

Devenir artiste ? Vous n’y pensez pas.

SI LES ARTISTES ÉTAIENT DES TRAVAILLEURS COMME LES AUTRES, ÇA FERAIT LONGTEMPS QU’ILS SERAIENT PARTIS EN GRÈVE !

La surabondance des artistes démontre l’impasse de la démocratie.

Moins d’artistes vaut mieux que d’eux tu l’auras dans l’os par-dessus le marché !

L’art touche à sa propre limite au beau milieu de la manifestation !

Superfétatoire remonte au verbe superfetare, formé du latin classique super « par-dessus » et du latin impérial fetare « féconder », « faire des petits », dérivé de fetus « grossesse », « ponte », « portée ». La superfétation désigne donc la fécondation de deux ovules, s’opérant en deux coïts dans des périodes d’ovulation différentes.

Vous connaissez un artiste ? Perdez connaissance !

Faites l’amour ! Pas de l’art !

Foin du statut ! Un numerus clausus ! Un tirage au sort !

De la postérité la croupe est pleine !

TROP D’ART ! TROP TARD ! LA SOLUTION : Faire d’un piquet de grève... une installation artistique !

Trop d’artistes tuent pas assez d’artistes ! Faites l’intéressant, le nébuleux, le guignol, l’autiste, le délicat, le profond, le fantasque, l’inspiré, l’original, l’héroïque, l’abscons, la pute, le bohême, l’insouciant, le précurseur, l’insupportable, l’imprévisible, l’insondable, le tourmenté, l’iconoclaste, l’extravagant, l’ultra-sensible, le provocateur, l’insoumis, l’incompris, l’imbécile, l’invendable... mais Surtout pas l’artiste!

Dans le doute, abstenez-vous ! Dans la certitude, interrogez-vous ! Dans le décor, volatilisez-vous !

« Tout le monde est artiste. » Au secours !

L’art sent le bouchon... Tout s’embouteille... Même la cohorte des artistes ivres de soi...

Trop, c’est pas encore... assez ! PROFUSION I. Abondance, ampleur, débauche, débordement, démesure, encombrement, excès, flot, foison, foisonnement, foule, largesse, libé-ralité, luxe, luxuriance, masse, multiplicité, orgie, prodigalité, pullulement, superflu, superfluité, surabondance. II. Loc. À profusion : à foison, à gogo (fam.), en pagaille (fam.), à vomir (péj.). Dictionnaire des synonymes, p.548-549.

Plus d’artistes ou plus d’artistes ? Ça revient au même ! Au croisement de l’art la loi des grands nombres emboutit l’aile de la gravité.

Artiste rime avec kyste !

Les droits de l’art ignorent le devoir des hommes. « Y a trop d’artistes ! » Litote, hyperbole ou antiphrase ?

Artiste cherche modèles de solution de repli sur soi.

Trop et troupeau sont étymologiquement apparentés !

Un artiste sommeille en vous ? Continuez à le rêver ! L’art, ça tue pas... mais l’art sature !

De la baignoire de l’art le trop-plein est bouché !

Toutes les 3,81 secondes, quelque part dans le monde, quelqu’un se découvre artiste... En art comme en plein soleil l’excès nuit. Pour plus de détails, voir : L’Élite artiste. Excellence et singularité en régime démocratique, par Nathalie Heinich. Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 2005.

Si l’art était un passe-temps, la vie serait éternelle. L’art ne peut pas accueillir tous les artistes du monde !

Trop est-il un adverbe vraiment anonyme ?

Le droit d’être artiste ou le devoir de faire des chefs-d’œuvre ?

« Y a trop d’artistes ! » est un exercice d’ insanité post-démocratique. Pourquoi la Communauté française de Belgique, en charge de la culture pour les francophones de Belgique, a-t-elle soutenu financièrement la délocalisation en France de la manifestation « Y a trop d’artistes ! » Parce qu’elle veut faire des économies, pardi ! L’indigestion menace depuis que l’art est mis à toutes les sauces!

Le but de l’art est de créer des inégalités.

V.B. Chklovski (1893-1984)

« Bientôt, il y aura de plus en plus d’artistes et de moins en moins d’hommes. »

Guy Debord, cité par Marc Voiry sur les marseillaises ondes de Radio Grenouille.

AVIS AUX PANTOUFLARDS DE L’ART : Les pieds dans le plat sont toujours nus !

La seule des 140 galeries estampillées « art contemporain »  à soutenir la performance sous forme de manifestation « Y a trop d’artistes ! » : Galerie « Les Contemporains » - + - 0 - galerielescontemporains (arobase) skynet.be  18, rue de la Croix, 1050 Bruxelles

Les artistes qui se savent en trop se rêvaient exaspérants... La dernière histoire belge Depuis que l’État pousse sa peur d’être en retard sur l’art jusqu’à soutenir, financer, voire organiser sa propre contestation, le désir inavouable de l’artiste d’être « récupéré » laisse la place à la peur d’être le dindon de sa propre farce ! EXEMPLE : Et si, en subsidiant la délocalisation en France de la manifestation-performance « Y a trop d’artistes ! » du Collectif MANIFESTEMENT, la Communauté française de Belgique, en charge de la culture, ne sciait pas la branche sur laquelle elle est assise mais celle sur laquelle elle a assis le Collectif en lui accordant son subside ? Ceux qui sont plus égaux que d’autres ne sont pas moins en trop que les autres !

On est tous en trop devant la loi de l’art

En anglais, « manifester » se dit to demonstrate. Qu’ il « Y a trop d’artistes ! » est donc démontré !

Depuis que l’art embauche,... c’est une débauche... d’artistes qui concourt à l’orgie culturelle contemporaine !

LE PROBLÈME DE L’OEUF ET DE LA POULE : L’art n’est plus une pathologie personnelle fonctionnant comme antidote à la vie pour des marginaux indécrottables. ET L’art dégage de plus en plus une atmosphère de « Unité soins palliatifs : journée porte ouverte ! »

La joie est le moment où l’art s’invite dans la manifestation Artistes, rejoignez-nous : On n’est jamais trop nombreux... pour montrer qu’on l’est !

SALMIGONDI

Les photos de la manif

Le film de la manif

(à venir)

Soutiens, sponsors et collaborateurs

Revue de presse

La Dernière Heure
La Meuse
RTBF