Jonas Vigna Carafe (1969- ---)
Critiquesociale-iste italophile et d'ailleurs italogèn(étiqu)e

Extrait d'un texte inédit :
    « Le cirque électoral n’est plus que l’acclamation du pouvoir (comme dit Agamben, mais comme Habermas le voyait encore en 1968 dans La Science et la technique comme idéologie) des factions mafieuses officielles, publiques. En changeant de personnel préposé à la gestion du camp de travail global, seule la couleur de l’enceinte barbelée peut changer. »
   

D'où se déduit le slogan suivant :

La démocratie raffine le vice de la pègre officielle
au point de laisser aux ilotes le choix,
parfois obligatoire,
de la sauce à laquelle ils
seront bouffés !

 

Extrait d'un texte inédit :
    « Le caractère spécifique de la forme plurigang de la domination capitaliste ne consiste pas seulement, pour les dominés, à requérir expressément d’être gouvernés de ceux qui les gouvernent, c’est-à-dire de ceux qui, mandés par le parti-État multiplié et lui-même délégué du capital à l’administration du camp quant aux éléments non directement valorisables de ce dernier, aménagent et gèrent les conditions d’ensemble de leur commandement comme force de travail. Il s’agit, au surplus, de remercier ce personnel gouvernant pour les laisser lui demander de s’acquitter de pareille tâche: c’est l’aspect autocélébratoire du plébiscite programmé où le sadisme du pouvoir atteint son degré de sophistication maximum. Au demeurant, cette forme non seulement n’est pas très différente du plébiscite des feues dictatures monogang, mais, si elle triomphe à l’ère qui suit leur disparition, elle est demeurée longtemps fort marginale dans la constellation mondiale des formes politiques de la domination capitaliste. Surtout, il importe de préciser que ce plébiscite récurrent en faveur de la technocaste, qui a nom représentation populaire, n’est en rien incompatible avec la liquidation de l’État de droit (État de droit qui le précède historiquement bien plutôt), c’est-à-dire avec la dictature souveraine au sens strictement juridique du mot – à tel point que pareille dictature est notre propre condition métropolitaine, ainsi que la condition mondiale en général. Tout développement concernant ce dernier point se trouve dans J.Cl. Paye, La fin de l’État de droit, 2004. »

D'où se déduit le slogan suivant :

Quand j'entends le mot démocratie,
je me sens pousser des ailes de terroriste!

 

 

Retour vers le haut de la page