Avec la manifestation
"La mort commence à bien faire!",
le Collectif MANIFESTEMENT
reçoit le label
«
art contemporain»
de main de maître :


« D'ailleurs, c'est toujours
les autres qui meurent. »
Marcel Duchamp

 

 

Une autre religion est possible!

Il ne faut pas croire à la mort.
Paul Fort

 

 

 

C'est l'histoire de la peinture qui
se retourne dans sa tombe :

la manifestation
"La mort commence à bien faire!"
est une
vanité
d'un genre nouveau.

 

Retourner la mort contre elle-même,
c'est s'inscrire en faux contre sa suffisance...
avec sa propre faux  !

 

Bon appétit!

« Ceux qui aiment la mort aiment la merde. » Léon Schwartzenberg

Commençons par lui refiler notre torticolis !

Regarder la mort de haut ne peut lui faire que du tort.

 

« La mort est la mort de la mort. »
Ludwig Feuerbach

 

 

La mort de la mort
est l’ultime hoquet
de la mort de Dieu.

 

 

 

Tête-à-queue
optique
dans le cul-de-sac de l’existence :

la mort,
à y regarder de près
,
précède la vie.

 

 

 

 

 

 

 

La manifestation
"La mort commence à bien faire!"
est la première
psychanalyse collective en plein air !

Au fond, personne ne croit à sa propre mort,
et dans son inconscient, chacun est persuadé
de son immortalité.
(Sigmund Freud)

 

 

Est-ce parce que

« La mort n’est pas artiste »
(Jules Renard)


qu’il y a plein d’artistes dans le Collectif MANIFESTEMENT ?

 

 

 

Pour une congélation (immodérée)
du temps !

L'œuf humain congelé, provisoirement mort, marque une transition nouvelle entre vie et mort.
Jacques Testart

 

Fini la plaisanterie !
Vive le sérieux !


Par plaisanterie, "mort guéri" signifiait "débarrassé d’une chose pénible".

 

 

 

 

 

 

On dira que le Collectif MANIFESTEMENT a mis
le même accent circonflexe
sur la réconciliation
de l’âme et du crâne.

 

La mort, c’est téléphoné !

… et quand elle sonne, c’est nous qui sommes occupés.

 

« Les artistes sont
des meurtriers de
la mort. »


Pascal Quignard

 

 

 

 

Dans sa tombe, la mort emportera
la religion (besoin de survivre),
la guerre (besoin de tuer) et
le sexe utile (besoin de se reproduire) :
il ne restera plus, après, que
le bonheur du plaisir,
l’inanité de l’amour
et
la vanité du désir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Purée, le cul!
Faut que je trépasse cette nana...
Pourvu que sa tronche soit à la hauteur!
C'est qu'elle trotte vite, en plus, la garce...

Après la manifestation
"La mort commence à bien faire!",
trépasser renouera avec son sens originel : "dépasser en marchant".

 

 

Être
un minuscule demi-dieu
ou un super héros lilliputien
ou le plus déchu des anges ?

Le ressort du phantasme est toujours mystique.


« Car je meurs de ne mourir pas. »

(Sainte Thérèse d’Avila)

 

 

 

 

 

 

 

 

Défier la mort est infantile mais…
s’y fier est débile !



Après la manifestation
"La mort commence à bien faire!",
seules les taupes défoncées s'amuseront encore à
manger les pissenlits par la racine

... et les végétariens fondamentalistes!

 

 

C’est la promesse de
 la mort
 qui
gangrène
la certitude de
 la vie !

 

 

 

Comparée
à l’au-delà, l’éternel retour, la réincarnation,
la métempsycose, la transmigration,
le Ciel, l’Élysée, les limbes
et
autres variantes de l'inhumaine, trop inhumaine survie…
la mort de la mort
est un canular autrement fun, nouveau et attentatoire !

 

 

 

Orgasme a d’abord signifié un vif accès de colère.
Or la « petite mort » désigne l’orgasme.
Donc fulminer contre la mort est jouissif.

(sophisme syllogistique de circonstance n°1)

 

 

 

 

 

 

Dans sa tombe, la mort emportera
la distinction âme-corps.
Mais le matérialisme ainsi radicalisé restera profondément sentimental.

Qu'on se rassure!

 

Ce n’est pas le bout du monde !

On n'exige pas la vie éternelle
mais
une vie à durée indéterminée.

 

 

 

 

 

Tactique
1. Construire une porte et l’installer quelque part.
2. Chercher la Mort sans la trouver.
3. La regarder en face et lui montrer où est la porte.
4. Pouffer.

 

L'éternité maintenant durera moins longtemps.

Qu'on se rassure!

 

 

On cultivera des amanites phalloïdes,
puis en fera de l’engrais bio !


Il faudra bien que la pulsion de mort se recycle de quelque façon.

 

 

 

 

 

- Dira-t-on « la feue Mort » ou « feu la Mort » ?
- Les deux sont déjà admis.
- Et son fantôme hantera nos futurs cauchemars ?
- En ce sens, rien n’aura changé. En effet.

 

 

Nier l’évidence de la mort,
c’est faire danser le vide qu’elle fomente !

 

 

 

 

«Si au moins, Madame la Mort, il vous était passé par la tête
de regretter, nous expliquer, vous excuser,
on eût pu, éventuellement, négocier, temporiser, pactiser.

Mais rien. Pas un mot. Pas un geste.
Juste cet infâme sourire qui tend les lèvres.»

 

Tout et n’importe quoi !


« La mort est une dette (…) » (William Shakespeare)
« La mort est un moissonneur (…) » (Miguel de Cervantès)
« La mort est un petit oiseau (…) » (Achille Chavée)
« La mort est une compétition (…) » (Maurice Chapelan)
« La mort est un clou (…) » (Christian Bobin)
« La mort est un bon pasteur (…) » (Alphonse Rabbe)

 

Avaler son extrait de naissance restera une grosse connerie.

Qu'on se rassure!

 

 

 

 

 

La fin de la mort,
c’est l’assurance-vie du futurisme existentiel.

 

 

On verra bien le 25 janvier 2009 que
l’amour de la vie est une (terrifiante) affaire de santé.

 

Faire ceci ou faire cela.
Éros ne manquera pas d’occupation sans son vieux pote Thanatos.
Sauf à préférer se tourner infiniment les pouces.

Suspense.

 

 

Combien de mots faudra-t-il forger pour combler
le nouveau continuum entre
"vivant" et "mort" ?

Mystère.

 

 

La mort restera un beau mot,
c'est-à-dire une chouette idée.

Qu'on se rassure!

 

 

 

 

 

Le purgatoire était le plus juste synonyme de la vie.
L’illusion aura été de vivre de sporadiques avant-goûts d’enfer et de paradis.
Le purgatoire est la vie purgée de l’idée d’enfer et de paradis posthumes.

 

 

« D'amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux. Vos yeux beaux d'amour me font, belle Marquise, mourir. Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d'amour me font.
Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d'amour. »*

Tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir!

* (Molière, Le Bourgeois Gentilhomme)

 

 

 

  La vie avait un plan B : la mort n’existe pas !

 

 

 

"La mort commence à bien faire!" : MOBILISATION GENERALE.

«Tu viens
  ou tu crèves !»

 

 

Ce n'est pas le tabac qui tue :
c'est la
putain de mort !

 

 

 

 

 

 

La Mort reposera en paix : sa tombe
se refermera sur les rabat-joie
qui voudraient la profaner.

Qu'on se rassure!

 

 

 

Bien sûr qu’on va crâner !


Le squelette est,
à l’intérieur de chaque manifestant,
son allié le plus intéressé.

 

 

 

Abandonnons
aux poètes indigents le soin
de mourir de leur belle mort !

 

 

 Apprendre à vivre ou désapprendre de mourir ?


C'est la même chose.

 

 

  Réveillez-vous, les morts :
LA MORT EST FINIE !

 

 

 

 

  1. Un peu de tenue, que diable !

    La mort est un manque de savoir-vivre. 
    (Alphonse Allais)

 

 

  1. Un peu de sérieux, que diable !

    On joue à être d'accord avec la mort. 
    (Françoise Dolto)

 

 

Un peu de concentration, que diable !

Mourir est une distraction.  
(Wolfgang von Goethe)

 

 

Un peu d'imagination, que diable !

La mort est une maladie de l'imagination.  
(Alain)

 

 

Un peu de classe, que diable !

La mort n'est que pour les médiocres.  
(Alfred Jarry)

 

 

Un peu de mémoire, que diable !

Nous sommes des morts qui se souviennent.  
(José Cabanis)

 

 

Un peu de logique, que diable !

Puisque je mourrai, je suis mort.  
(Jean Cocteau)

 

 

Un peu de liberté, que diable !

Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie.
(Spinoza)

 

 

La civilisation occidentale ferait l'impasse sur la mort.

Eh bien, vous n'avez encore rien vu!

 

 

Dieu a donné sa chance à la mort.
Or la mort l’a gâchée.
Donc Dieu n’existe pas.

(sophisme syllogistique de circonstance n°2)

 

 

Justice sera faite :
enterrer la mort,
c'est la prendre à son piège de prédilection.

 

 

 

CONCOURS INTERNATIONAL DE COMPOSITION CONTEMPORAINE
Thème imposé : Le requiem de la mort 
Style recommandé : désopilant néo-lyrique flou avec effets féeriques, parfois
Date limite : 25 janvier 2009 à 14h30

 

 

La mort arrive toujours à ses fins
parce qu'on n'a jamais osé...
lui faire perdre tous ses moyens.

 

 

 

 

 

Sûr qu’on va la regretter !

... avec tous ces jolis mots bientôt taxés de nullité :
agonie,
défunt, embaumeur, funèbre, funeste, funéraire, épitaphe, mortifère, nécropole, lugubre, macabre, régicide, immolation, cadavre, macchabée, sépulture, catacombe, ossuaire, mausolée
...

 

 

L’ambition du Collectif MANIFESTEMENT :


mettre les pieds de la mort dans le
plat
de l’
encéphalogramme
.

 

 

« Ou je rêve, ou ces écervelés blasphèment la raison. »
Un badaud (découvrant la manifestation le 25 janvier 2009)


« Ou ma montre est arrêtée, ou cet homme est mort. »
Groucho Marx (prenant le pouls d’un malade)

 

 

 

Après le 25 janvier 2009,
quelques pays n’auront pas l’air malin !


Afghanistan, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Autorité palestinienne, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélize, Biélorussie (Bélarus), Botswana, Burundi, Cameroun, Chine, Comores, Corée du Nord, Corée du Sud, Cuba, Dominique, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis, Éthiopie, Guatémala, Guinée, Guinée équatoriale, Guyana, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Lésotho, Liban, Libye, Malaisie, Mongolie, Nigéria, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Qatar, République démocratique du Congo, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sierra Leone, Singapour, Somalie, Soudan, Syrie, Tadjikistan, Taiwan, Tchad, Thaïlande, Trinité-et-Tobago, Viêt-Nam, Yémen, Zimbabwe,
tels sont les pays n’ayant pas aboli la peine de mort.

 

 

L’article de la mort
auquel on serait tous
est désormais indéfini !

 

 

Porter le deuil de l'idée de sa mort.
Qui dit mieux ?


Porter sa croix?

 

Oui !
la manifestation sera une parodie.
Mais de quoi ?

 

 

La mort prend la majuscule quand elle est personnifiée ?
La mort se fait minuscule quand elle prend la porte !

 

 

 

Et si,
après le 25 janvier 2009,
la peur de la mort laisse la place à un effroyable trac devant la vie,
le Collectif MANIFESTEMENT proclamera…
son autodissolution immédiate !

 

 

Culture ou sports ?

Quelles pages lorgnent l’espace de la rubrique nécrologie ?

 

 

 

 

 

- Tout est parti d’une apparition : et si nous étions des revenants de loin, un pied déjà hors de la tombe,
  un autre toujours dans le plat ?
- Une utopie à la fois biologique et politique.
- Plutôt un pari prophétique. Pour changer.

 

 Enterrer ou incinérer la mort ?


Poser la question est ne rien comprendre
à la vitalité du concept.

 

 

Quelle superbe !
Quelle intransigeance !
Quelle efficacité !

C’est tout ça qui a fini par lasser.

 

   En élevant chacun au rang ontologique de « super zombie », « spectre de soi », « avatar du moi » ou « momie animée », le Collectif MANIFESTEMENT écrit une page de littérature fantastique. 
   Or la littérature fantastique est un genre réputé mineur.
   Donc la contre-manifestation fomentée par les entrepreneurs de pompes funèbres sera un événement majeur.

(sophisme syllogistique de circonstance n°3)

 

 

Enfin
une manif pour les chauffards, les kamikazes,
les martyrs, les victimes, les condamnés à mort…
sans oublier les vieux incurables, grabataires, cacochymes, rachitiques, patraques, détraqués…
et (surtout)
les jeunes claustrophobes !

 

 

- On nage en pleine irrévérence surnaturelle !
- Oui : ça va fanfaronner sec, frimer doux, rire fort.
- Et après ?
- On posera un regard neuf sur les autres prémonitions du Collectif MANIFESTEMENT.

 

Joli bras de fer en perspective entre Dieu et Morphée :
s’endormir n’empêchera plus de se réveiller à côté de qui ?

 

Ni mort, ni vivant :

enfin de la nuance,
de l’équivoque,
du flou artistique total ambigu !

 

 

 

 

 

 

 

Certes, la vie tient d’un « absolument trop »,
qui est à son principe.
Parce qu’elle vandalise plutôt qu’elle n’épuise,
la mort est la
vraie fausse bonne
solution.

 

En droit ancien, on disait : « Le mort saisit le vif ».
En droit prochain, idem.

 

 

 

Saint Paul a posé un jour une devinette
aux Corinthiens qui s’en grattent encore la tête :

« Mort, où est ta victoire ? »
Le Collectif MANIFESTEMENT a trouvé la réponse :
« Où tu l'as mise ! »

 

 

 

 

 

Avant, on luttait contre la mort en dopant l’espérance de vie.
Après, on mènera une mort de bâton de chaise pour
se donner l’impression de vivre quelque chose.


La présomption est intacte : ouf !

 

Si Dieu nous prête vie… ?!
Taratata !
Après le 25 janvier 2009, il nous la donne !

 

 

 

 

 

Circulez !
Y a plus rien à mourir !
Et qu’on ne vous y reprenne plus !

 

 

 

 

 

 

Si la Mort était chatouilleuse, il suffirait de viser ses aisselles.  
Or personne ne l'a jamais vu baisser les bras.
Donc la Mort n'est pas chatouilleuse.

(sophisme syllogistique de circonstance n°4)

 

Au moins, on ne courra plus contre la montre.

 

 

Au moins, la peur de la mort aura perdu son objet.

 

 

Au moins, la vie sera un peu moins tabou.

 

 

Au moins, expier ne sera plus une excuse pour expirer.

 

 

Au moins, tout aura été fait pour décourager la mort.

 

 

 

Au moins, la "mort de la mort" n'est pas un dérivatif à la vie.

 

 

- Nier mène à quoi ? Pourquoi pas ignorer ? Ou mettre entre parenthèses ?
- Ç’a déjà été tenté, par Stendhal notamment : « Puisque la mort est
inévitable, oublions-la. »
- Et ?
- Il a fini entre quatre planches… Non, nier est le seul verbe qui l’atteigne.
- Ou braver, narguer, défier, provoquer...
- Tout sera entrepris pour ne jamais lire qu’« une foule d’illuminés s’est mis en tête de braver la mort ». Car un concept n’est pas vulnérable n’importe où. Mais la presse est aux ordres.

 

 

 

Chair remonte au latin caro, carnem.
Or la Mort se repaît de carnage.
Donc la Mort n'est pas végétarienne.

(sophisme syllogistique de circonstance n°5)

 

 

 

 

 

 

 

 

Le glas de la mort représentera
un infernal manque à gagner pour le nécro-business :

tant pis pour nous !

 

Non!
ce ne sera ni une allégorie d’enterrement,
ni un enterrement symbolique mais
un enterrement par contumace.

 

 

La mort n’est pas un événement de la vie. [Ludwig Wittgenstein]
Or si la mort était un bien, les dieux ne seraient pas immortels. [Sappho]
Donc il faut choisir, mourir ou mentir. [Louis-Ferdinand Céline]

(sophisme syllogistique de circonstance n°6)

 

 

On pourrait, à la rigueur, accorder la mort
aux paranoïaques balafrés, amants inconsolables, imbéciles malheureux
et autres assoiffés de paix…
mais
comme un privilège alors !



Aimer la vie, c'est repousser les êtres qui veulent mourir.
(Francis Picabia)

Vivre, c'est repousser quelque chose qui veut mourir.
(Friedrich Nietzsche)

La mort n'est pas une excuse.
(Jules Vallès)

 

 

On ne demande pas un vaccin contre la mort
mais
une vie contre toute attente.

 

 

 

 

 

On ne va rien décréter
le 25 janvier 2009 :
on va témoigner !

 

 

Dans sa redondance,
le mot-valise sempiternel
(= semper, « toujours » + aeternus, « éternel » )
atteste l’étendue de la
marge de manœuvre
où s’ébat la manifestation.

 

Si tout le monde faisait le mort en même temps,
la Mort se trouverait subitement désœuvrée… et irait sévir ailleurs.

Ça vaut la peine d’essayer et, grâce à l’Internet, ne coûte rien à organiser.
Date et heure proposées : le dimanche 4 janvier 2009 à midi (Brussels time).

Si ça marche, la manifestation du 25 est bien sûr annulée.

 

 

La mort a déjà eu lieu.
La mort a eu son heure.
La mort a fait son temps.


Il suffisait de prendre au mot (= à la gorge de la lettre) la flopée d'éminents penseurs
de la mort comme du "cela-qui-en-tant-que-limite-nous-précède-toujours-déjà",
et de leurs épigones.

 

 

Lui faire un pied de nez,
un bras d’honneur et
le coup du « C’est celui qui le dit qui l’est ! ».

Tout est bon, pourvu qu’elle le sente passer,
qu’elle en mène moins large, que notre plaisir dure.

 

 

Par où s’annonce le règne d’une aristocratie de l’imagination.
Avec la mort de la mort, la démocratie perd son alliée de toujours.

 

Il manquait un détonateur à :
« L’apocalypse en boucle pour tous tout de suite tout le temps ! »
Ce sera la manifestation :
« La mort commence à bien faire ! »

 

 

Après la manifestation
"La mort commence à bien faire!",
euthanasie
rimera enfin avec
fantaisie, aphrodisie, extasie et poésie,
et plus du tout avec
aphasie, transie, cramoisie et moisie.

 

 

Inexorable, irrationnelle, insupportable, innommable, incroyable, angoissante, absurde, contradictoire, dégoûtante, obscure, mystérieuse, passagère, douloureuse, éternelle, apaisante, révoltante, sentimentale, libératrice, obsédante, sublime, providentielle, etc.

La performance "La mort commence à bien faire!" sera à l'image de sa cible.

 

 

 

 

 

 

Après le 25 janvier 2009, seul le ridicule tuera encore.

Et encore !


Et encore...

 

 

 

La mort, c'est la fin d'un monologue.

Tristan Bernard

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