Enumération des positions érotico-rattachistes.

  1. Le Congo penché en avant, recevant entre ses cuisses la Belgique couchée sur le dos, les jambes allongées.
  1. La Congo penché en avant, reçu entre ses cuisses par la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  1. La Belgique couchée sur le dos, ayant entre ses jambes une seule des cuisses du Congo.
  1. La Belgique couchée sur le dos, les pieds croisés sur les reins du Congo.
  1. La Belgique couchée sur le dos, l’une de ses jambes allongée, l’autre posée sur les reins du Congo.
  1. La Belgique couchée sur le dos, le Congo monté à rebours.
  1. La Belgique couchée sur le dos, le Congo monté en travers.
  1. Le Congo couché, la Belgique à demi couchée sur le flanc, les jambes allongées. 
  1. Le Congo couché, la Belgique à demi couchée sur le flanc, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo.
  1.  La Belgique à demi couchée, le Congo monté à rebours.
  1. Le Congo à genoux, la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  1. La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les reins du Congo à genoux.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo à genoux.
  1. La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo à genoux.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe levée sur les reins du Congo à genoux, l’autre sur son épaule.
  1. Le Congo à genoux enfile la Belgique assise les cuisses écartées.
  1. La Belgique assise, une jambe allongée, l’autre levée sur les flancs du Congo à genoux.
  1. La Belgique assise, les deux jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  1. La Belgique assise, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo à genoux.
  1. La Belgique assise, les deux jambes levées sur les épaules du Congo à genoux.
  1. La Belgique assise, une jambe sur l’épaule du Congo à genoux, l’autre allongée.
  1. Le Congo à genoux, la Belgique le dos tourné. 
  1. Le Congo sur le dos, la Belgique de face.
  1. Le Congo sur le dos, la Belgique le dos tourné.
  1. Le Congo sur le dos, la Belgique en travers.
  1. Le Congo sur le dos, la Belgique soulevée.
  1. Le Congo assis, la Belgique de face.
  1. Le Congo assis, la Belgique de face, les jambes en l’air.
  1. Le Congo assis, la Belgique le dos tourné.
  1. Le Congo et la Belgique debout.
  1. Le Congo et la Belgique debout, une jambe du Congo ou de la Belgique levée en l’air.
  1. Le Congo debout, la Belgique couchée sur le dos, les jambes écartées.
  1. La Belgique couchée sur le dos, les jambes levées sur les reins du Congo debout.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur les reins du Congo debout.
  1. La Belgique couchée sur le dos, les deux jambes levées sur les épaules du Congo debout.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe allongée, l’autre levée sur l’épaule du Congo debout.
  1. La Belgique couchée sur le dos, une jambe levée sur l’épaule du Congo debout, l’autre sur ses reins.
  1. Le Congo debout, la Belgique à demi couchée sur le flanc.
  1. Le Congo debout, enfilant la Belgique assise les jambes écartées.
  1. Le Congo debout, enfilant la Belgique assise les jambes en l’air.
  1. Le Congo debout, enfilant la Belgique assise une jambe allongée, l’autre en l’air.
  1. Le Congo debout, la Belgique soulevée.
  1. La Belgique soulevée, les jambes sur les épaules du Congo debout.
  1. Le Congo debout, la Belgique à genoux, le dos tourné.
  1. Le Congo debout, la Belgique accroupie, le dos tourné.
  1. Le Congo debout, la Belgique tournant le dos et soulevée de telle façon que la partie inférieure du corps seule soit en l’air, la partie supérieure étant appuyée.
  1. Le Congo debout, la Belgique le dos tourné, la partie inférieure du corps soulevée artificiellement.
  1. Congo pédiqué [1] couché.
  1. Congo pédiqué debout.
  1. Congo pédiqué à genoux.
  1. Congo pédiqué accroupi.
  1. Irrumateur [2] couché.
  1. Irrumateur assis.
  1. Irrumateur debout.
  1. Irrumateur à genoux.
  1. Irrumateur accroupi.
  1. Cunnilinge [3] couché.
  1. Cunnilinge assis.
  1. Cunnilinge debout.
  1. Cunnilinge à genoux.
  1. Cunnilinge accroupi.
  1. Belgique fellatrice et Congo cunnilinge.
  1. Masturbateur.
  1. Main officieuse.
  1. Main tierce officieuse.
  1. Aide du doigt.
  1. Aide d’un engin de cuir.
  1. Coït avec un quadrupède mâle.
  1. Coït avec un quadrupède femelle.
  1. Tribade [4] opérant la futution [5].
  1. Tribade pédiquant [6].
  1. Trois spintries [7] :  un fututeur est pédiqué.
  1. Trois spintries :  un pédicon est pédiqué.
  1. Trois spintries : fellateur, le Congo ou la Belgique est pédiqué. 
  1. Trois spintries :  fellateur, le Congo ou la Belgique opère la futution.
  1. Trois spintries :  fellateur, le Congo ou la Belgique pédique.
  1. Trois spintries :  fellateur, le Congo ou la Belgique irrume.
  1. Trois spintries :  fellatrice, la Belgique est enfilée.
  1. Trois spintries : fellatrice, la Belgique est pédiquée.
  1. Trois spintries : fellatrice, la Belgique donne sa vulve à lécher.
  1. Trois spintries : cunnilinge, le Congo opère la futution.
  1. Trois spintries : cunnilinge, le Congo pédique. 
  1. Trois spintries : cunnilinge, le Congo irrume.
  1. Trois spintries :  cunnilinge, le Congo est pédiqué.
  1. Trois spintries :  la Belgique est enfilée.
  1. Trois spintries :  la Belgique est pédiquée.
  1. Quatre spintries formant une double chaîne.  
  1. Quatre spintries formant une triple chaîne. 
  1. Groupe de cinq copulateurs.  

Postface :

En 1882, Alcide Bonneau publia une traduction en français (non rattachiste) de l’essai De figuris veneris rédigé par l’érudit allemand Friedrich-Karl Forberg. L’auteur, né en 1770 à Meuselwitz et mort en 1848 à Hildburghausen, était un adepte et un collaborateur de Fichte qui s’occupa aussi d’exégèse religieuse. 

La présente traduction s’inscrit comme une tentative d’adaptation du dernier chapitre de cet opus en langue ‘belge rattachiste’.

B.M.



[1] « Quiconque besogne, la mentule introduite dans l’anus soit d’un homme [Congo], soit d’une femme [Belgique], pédique ; on l’appelle pédicateur, pédicon, drauque ; et celui qui se fait pédiquer, patient, cinède, catamite, mignon, efféminé ; le patient adulte ou émérite prend le nom d’exolète. La plaisir masculin [congolais] (on le désigne ainsi parce que, la femme [Belgique] se faisant pédiquer beaucoup plus rarement que l’homme [Congo], l’usage le plus fréquent a déterminé l’appellation), le plaisir masculin [congolais]  se goûte soit dans le rôle actif, ce qui est le fait du pédicon, soit dans le rôle passif, ce qui est le rôle du patient » (De figuris veneris, chap. II, De la pédication) 

[2] Pour raison d’ambivalence, nous avons estimé préférable de laisser ici le terme utilisé par l’auteur du De figuris veneris qui précise : « Mettre dans la bouche le membre en érection s’appelle irrumer, verbe qui, au sens propre, signifie donner le sein ; en effet, chez les Anciens, au témoignage de Nonius, p. 79 de l’édition de Gottfried, le sein se disait ruma. (…) Les Lesbiens passent pour les inventeurs de cette impureté particulière ». (N d T)

[3] Si nous avons maintenu ici le terme inscrit par l’auteur c’est afin d’éviter l’ambiguïté qu’une traduction approximative ferait naître avec les positions 53 à 57 et ce, même si le Congo peut être ici seul visé. Selon l’auteur en effet, « le cunnilinge opère en introduisant dans la vulve sa langue tendue. Martial nous a décrit assez nettement et assez clairement cet acte monstrueux :

            Manneius, mari pas sa langue, adultère par sa bouche,

            Plus sale que les bouches du Summaenium,

            Devant qui, le voyant nu de sa fenêtre, à Suburre,

            L’obscène prostitueuse ferme son lupanar,

            Et dont elle aime mieux baiser le mitant que le haut ;

            Lui qui naguère allait par tous les canaux des viscères,

            Et d’un ton assuré, avec certitude, disait

            S’il y avait un garçon ou un e fille dans le ventre d’une mère

            (réjouissez-vous, vulves, car votre pièce est jouée),

            Manneius ne peut plus allonger sa fututrice langue

            A force de coller ses lèvres sur une vulve tuméfiée

            Et d’écouter en dedans vagir les fœtus,

            Voici qu’un mal indécent pourrit sa bouche goulue,

            Et qu’il ne peut plus être propre ni malpropre ».

[4] Ici aussi nous avons estimé opportun, soucieux de ne pas cautionner une interprétation réductrice, de conserver le terme inscrit par l’auteur du De figuris veneris, qui précise (chap. VI) : « Les tribades, ainsi nommées frictrices (du grec ‘je frotte’) sont des femmes chez qui cette partie de la nature mulièbre, appelée le clitoris, atteint de telles proportions qu’elles peuvent s’en servir comme d’une mentule, soit pour enfiler, soit pour pédiquer ».  

[5] « L’œuvre qui s’accomplit au moyen de la mentule introduite dans la vulve (…) s’appelle proprement opérer la futution. (…) La conjonction de l’homme [Congo] se penchant sur la femme [Belgique] couchée à la renverse est la plus ordinaire, la mieux appropriée à la nature ». (De figuris veneris, chap. 1er, De la futution)

[6] Voir notes 1 et 4.

[7] « Dans les divers genres de voluptés que nous avons étudiés jusqu’à présent, la plupart du temps deux personnages seulement sont en scène. Mais il arrive pourtant que plus de deux personnes, trois même davantage, peuvent jouir ensemble ; c’est ce que nous appelons, d’après Tibère (Suétone, Tibère, chap. 43), le genre spintrien »  (De figuris veneris, chap. VIII, Des postures spintriennes)

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